Différences entre les versions de « Ariane Bilheran »
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* l' angoisse de morcellement. | * l' angoisse de morcellement. | ||
Et il propose une idéologie ou croyances illusoire dans laquelle l'individu peut se croire à l'abri de traverser ces situations pourvu qu'il soit le bon élève obéissant. Le déni ayant permis la sidération de la pensée, l'individu est comme | Et il propose une idéologie ou croyances illusoire dans laquelle l'individu peut se croire à l'abri de traverser ces situations pourvu qu'il soit le bon élève obéissant. Le déni ayant permis la sidération de la pensée, l'individu est comme dépossédé de lui-même et fonctionne comme un automate. Le système totalitaire occupe alors le terrain de la vie psychique des citoyens par une autre une narration délirante, un discours de certitudes qui a réponse à tout. "Big brother" pense pour vous et vous prend en charge. Ne pensez plus et tout ira bien. | ||
Voilà l'origine du phénomène que certains appellent "l'hypnose de masse". Sans la dissociation traumatique et le déni qui est apposé comme pansement de fortune sur la plaie ouverte, l'hypnose suggestives des médias de masse qui véhiculent l'idéologie totalitaire, ne pourrait pas agir avec autant d'efficacité. Les discours paradoxaux réitérés entraînant la sidération conduisent à l’anesthésie affective. En clair, on ne comprend plus rien, donc on ne réfléchit plus, on est violenté, donc on ne ressent plus, on est pris dans une illusion, donc on est dépossédé de son jugement, et ce, jusqu'à l'entrée dans la contagion délirante collective, la répétition fanatisés des discours de l'agresseur et sa défense idéalisée. C'est le fameux syndrome de Stockholm. La puissance du déni est aussi un indicateur de l'intensité du traumatisme. On peut supposer que ces vécus traumatiques sont des bombes à retardement. | Voilà l'origine du phénomène que certains appellent "l'hypnose de masse". Sans la dissociation traumatique et le déni qui est apposé comme pansement de fortune sur la plaie ouverte, l'hypnose suggestives des médias de masse qui véhiculent l'idéologie totalitaire, ne pourrait pas agir avec autant d'efficacité. Les discours paradoxaux réitérés entraînant la sidération conduisent à l’anesthésie affective. En clair, on ne comprend plus rien, donc on ne réfléchit plus, on est violenté, donc on ne ressent plus, on est pris dans une illusion, donc on est dépossédé de son jugement, et ce, jusqu'à l'entrée dans la contagion délirante collective, la répétition fanatisés des discours de l'agresseur et sa défense idéalisée. C'est le fameux syndrome de Stockholm. La puissance du déni est aussi un indicateur de l'intensité du traumatisme. On peut supposer que ces vécus traumatiques sont des bombes à retardement. |
Version du 31 janvier 2022 à 01:17
Dissociation traumatique et déni - 29 jan 2022
Transcription et sources
Sources
Le chemin pour sortir du traumatisme - The path out of trauma - Ariane Bilheran & Reiner Fuellmich - 22 nov 2021
Sources
- https://www.arianebilheran.com/post/comité-d-investigation-de-reiner-fuellmich
- https://tube.aquilenet.fr/w/bBEKVDuGMDD1bgm12CGSGM
- https://rumble.com/vpma0v-the-path-out-of-trauma-enfr-reiner-fuellmich-ariane-bilheran.html
Transcription
Résistance | Totalitarisme |
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Intérioriser une certaine autonomie. | L'individu n'est rien, restons tous collés, le corps collectif est tout. |
Accepter notre finitude. | Le temps n'existe pas, le totalitarisme vise l'expansion spatiale. Délire d'immortalité (transhumanisme). |
Clarifier les places et avoir un ancrage de vérité. | Règne du mensonge, de l'arbitraire et de l'injustice. |
Capacité psychique à surmonter les traumatismes. | Le totalitarisme traumatise, mais dit : « ce n'était pas grave, c'est rien, c'est pour votre bien ». |
L'ancrage avec la réalité (en psychologie "le principe de réalité"). | La prise en charge totale de la souffrance de l'existence et le retour à un paradis perdu. |
Covid-19 : un totalitarisme “sanitaire“ ? - 23 août 2021
Sources :
« Le monde est-il devenu fou ? » sur Radio Canada le 30 déc 2020
La polarisation du débat public, signe de la psychose paranoïaque de notre temps (durée : 23')
« On n'a plus le droit de penser de façon différente ou marginale; on n'a plus le droit d'emprunter certains chemins de pensée. Ceci n'est pas autoritaire : ceci est totalitaire », affirme la psychologue et écrivaine Ariane Bilheran pour décrire la polarisation extrême des idées. La docteure en psychopathologie, qui a publié un essai intitulé Le totalitarisme et le choix de vie héroïque, déplore qu'il n'y ait plus d'espace pour la nuance dans l'espace public ou encore un espace tiers pour penser. « Nous sommes criminalisés, marginalisés dès que nous apportons une nuance par rapport à ces deux clans. [...] Ceci est extrêmement grave, et fonde aussi ce qui appartient au registre de la psychose paranoïaque, c'est-à-dire la certitude délirante. »
Articles
- Le moment paranoïaque (le déferlement totalitaire) face à la dialectique du maître et de l’esclave - 1 sept. 2020
- Extrait :
Il y a, face au délire paranoïaque, et c’est toujours la même histoire, ceux qui sont convaincus par l’analyse, la démonstration (et pas forcément les intellectuels, dont les études en psychologie sociale ont malheureusement démontré la soumission majoritaire aux systèmes totalitaires), et voient le danger arriver, et ceux qui ont besoin d’expérimenter la paranoïa dans son moment totalitaire de destruction massive pour être forcés d’ouvrir leurs yeux qui seront remplis de larmes. C’est ainsi, et nous devons je crois travailler à l’accueillir avec compassion, sans engendrer davantage de frustration, de colère, ou d’agressivité.
La vague totalitaire, nous l’expérimentons, elle arrive.
- Extrait :