Différences entre les versions de « Evo Morales »

De dieudo.fr
Aller à la navigation Aller à la recherche
m (Quick-adding category Ecologie (using HotCat.js))
(VF traduit par google)
 
Ligne 1 : Ligne 1 :
__TOC__
{|
| width=50% valign=top |
== The 10 commandments to save the planet, humankind and life ==
== The 10 commandments to save the planet, humankind and life ==


Ligne 249 : Ligne 252 :
[http://boliviaun.wordpress.com/wp-admin/#_ftnref13 [13]] BBC World. Bio-fuels versus Food. LIDEMA, 2008.
[http://boliviaun.wordpress.com/wp-admin/#_ftnref13 [13]] BBC World. Bio-fuels versus Food. LIDEMA, 2008.
</div> </div>
</div> </div>
| valign=top |
== Les 10 commandements pour sauver la planète, l'humanité et la vie ==
(Evo Morales) Nous, les peuples autochtones de la planète, ont senti et
toujours pratiqué un grand respect à la Terre Mère. Pour nous, la Terre Mère,
c'est la vie elle-même, et pour cette raison que nous avons vécu pendant des
milliers et des milliers d'années en harmonie avec la nature. Aujourd'hui, notre
Terre mère est gravement malade. La planète Terre a la fièvre. Nous n'avons
jamais vu auparavant comment-cimes enneigées et les glaciers disparaissent.
Nous n'avons jamais vu auparavant comment des milliers d'espèces animales
et végétales disparaissent. Nous n'avons jamais vu auparavant tant de
désastres sociaux et environnementaux, à chaque fois beaucoup plus fortes et
plus fréquentes.
Nous sommes dans un moment de l'histoire où nous devons prendre des
décisions, avant que la nature les fait pour nous. Si la température du globe
continue d'augmenter et nous ne faisons pas quelque chose à ce sujet, l'impact
du changement climatique mai avoir des conséquences fatales pour la planète,
l'humanité et la vie.
Nous n'avons pas beaucoup de temps. Nous devons agir rapidement. Ce
millénaire qui vient de commencer doit être le millénaire de la vie, les
objectifs du Millénaire de l'espoir, les objectifs du Millénaire de l'harmonie
entre les êtres humains et la nature.
Pour cette raison, je propose ces 10 commandements pour sauver la planète,
l'humanité et la vie.
=== 1. Pour terminer avec le capitalisme ===
Il ne fait aucun doute que le changement climatique est le résultat de l'activité
humaine. Des milliers de scientifiques du monde entier ont parlé. Il n'ya pas
de doutes sur les effets terribles que l'augmentation de la température de la
planète peut provoquer dans les prochaines décennies.
Nous savons déjà que, si les augmentations de la température mondiale entre
un et six degrés Celsius au cours des 100 prochaines années, elle entraînerait
la disparition d'entre un cinquième et un tiers de toutes les espèces de la flore
et la faune dans le monde. En outre, l'augmentation de la température
entraînerait l'inondation des îles et des côtes, sur les rives de laquelle des
millions de personnes vivent [1].
Maintenant, nous savons tous que le réchauffement global de la terre est un
effet de la terre est un effet des émissions de dioxyde de carbone. Ainsi, nous
savons tous que les émissions de dioxyde de carbone est essentiellement le
résultat de l'utilisation excessive d'huile et d'autres énergies fossiles. Par
conséquent, l'ensemble du monde des campagnes sont organisées pour
consommer moins de pétrole afin de réduire les émissions de carbone, de
recyclage des déchets et de protéger l'environnement.
Néanmoins, les scientifiques disent que ces campagnes n'ont pas réussi à
contenir le réchauffement climatique sur la planète terre.
Nous, les peuples autochtones, sachez que ces campagnes ne le combattons
pas les causes structurelles qui ont causé le plus grave de toutes les maladies
dont souffre la Terre-Mère. Nous savons que, pour soigner la Terre Mère, il
est nécessaire d'être consciencieux que cette maladie a un nom: le système
capitaliste mondial.
Il ne suffit pas, ni équitable, pour dire que le changement climatique est
seulement le résultat de l'activité des êtres humains sur la planète. Il est
nécessaire de dire que c'est un système, une façon de penser et de sentir, une
manière de produire de la richesse et la pauvreté, un modèle de
«développement» qui nous emmène au bord d'un abîme.
C'est la logique du système capitaliste qui détruit la planète, la recherche du
profit, le désir de profit de plus en plus au-dessus de tout. C'est la logique des
sociétés transnationales dont le seul intérêt réside dans l'augmentation des
profits et réduire les coûts. C'est la logique sans fin de consommation,
d'utiliser la guerre comme instrument pour obtenir les marchés et les marchés
appropriés et des ressources naturelles. Afin de gagner davantage de marchés
et des profits importants, ce n'est pas grave si les forêts sont détruites, les
travailleurs victimes de violence et a tiré, et les services essentiels pour la vie
humaine sont privatisées.
Elle est en concurrence et du profit, le moteur du système capitaliste, où nous
devons trouver l'origine, les causes et les explications de la crise climatique.
Dans le capitalisme il n'ya pas d'objets sacrés ou digne de respect. Sous les
mains de tout le capitalisme devient une marchandise: l'eau, les champs de
plus en plus, génome humain, les cultures ancestrales, de la justice, l'éthique et
la mort ... la vie elle-même. Tout, absolument tout, est vendu et acheté sous le
capitalisme. Ainsi, il est possible que le changement climatique finissent par
devenir des marchandises.
Nous ne devons pas tomber dans la tromperie et la tromperie. Tant que
subsiste le capitalisme, de ses effets sur le changement climatique persistent,
aussi longtemps que le capitalisme existe, les émissions de carbone continuera
d'augmenter, les terres agricoles va continuer à élargir et trash continueront à
affluer de la planète. Let's leurrons pas: les idéaux d'une vie libre et digne sont
incompatibles avec le mode de vie sous le capitalisme.
Si nous voulons lancer une discussion sérieuse et sincère sur le changement
climatique il faut savoir qu'il s'agit de la lutte entre deux manières de vivre,
entre deux cultures: la culture des ordures et la mort, par rapport à la culture
de la vie et la paix. Ceci est au coeur du débat sur le changement climatique.
Afin de préserver la planète, la vie et l'espèce humaine, nous devons abattre le
capitalisme.
=== 2. Renoncer à la guerre ===
Il n'ya pas de pire agression contre la mère terre et ses enfants que la guerre.
La guerre détruit la vie. Rien ni personne ne peut échapper à la guerre. Ceux
qui luttent souffrent autant que ceux qui restent en dehors des repas juste pour
nourrir la guerre. Terres et la biodiversité souffrent. Ainsi, l'environnement ne
sera jamais le même après une guerre.
Les guerres sont le plus grand gaspillage de vies et des ressources naturelles.
Nous Boliviens savoir ce qu'est une guerre moyens. Après la guerre du
Pacifique, dans le XVIII siècle, nous avons perdu notre accès à la mer. Ce fut
une guerre parrainés par les sociétés anglaises établies au Chili, qui voulait le
contrôle de guano, le salpêtre et le cuivre. Pendant la guerre du Chaco, entre
1932 et 1936, la Bolivie et le Paraguay a perdu plus de 90 mille vies. C'était
une guerre provoquée par l'ambition de deux grandes compagnies pétrolières
transnationales: la Standard Oil et Shell. Nous avons également perdu la Acre
bolivien parce qu'elle était une région riche en gomme et caoutchouc.
Telles sont les raisons historiques qui nous ont obligés à inclure un article dans
notre nouvelle Constitution du projet État qui stipule expressément:
"La Bolivie est un pays pacifiste, qui promeut la culture de la paix et le droit à
la paix, ainsi que la coopération entre les peuples de la région et du monde,
afin de contribuer à la connaissance mutuelle, le développement équitable et la
promotion de l'interculturalité, en vertu de Total respect de la souveraineté des
États. La Bolivie rejette toute guerre d'agression comme moyen d'une solution
aux désaccords et les conflits entre Etats ... »(Art. 10).
Or, dans la chaleur du 21e siècle, les guerres sont plus sophistiqués, mais les
raisons qui mènent à eux continuent d'être les mêmes. Aujourd'hui,
néanmoins, nous, peuples du monde, disposent des informations nécessaires
pour dénoncer le gaspillage des ressources destinées à la guerre.
Le budget militaire de tous les pays dans le monde dépasse 1.100 milliards de
dollars chaque année [2]. Les États-Unis sont responsables de presque la
moitié de ce budget, le Japon, la Grande-Bretagne, la France et la Chine sont
responsables de 17 pour cent de ce budget. Plusieurs études montrent que
seulement avec 24 milliards de dollars par an (2,6 pour cent du budget
consacré à la guerre), la population qui souffre de la faim sur la planète
pourraient être réduits de moitié. Autre fait: à peine 12 milliards de dollars
(1,3 pour cent du budget du monde pour la guerre), la santé de la reproduction
pourrait être garanti à toutes les femmes du monde.
Sur la base de ces chiffres, nous, les peuples du monde, ont le droit de se
demander comment il est possible de comprendre que d'une seule main des
centaines de millions de dollars sont recueillis à atténuer les changements
climatiques, tandis que de l'autre côté des millions de dollars sont dépensés
dans les budgets de la mort et de destruction?
Il ya une réponse simple à cette question: il n'ya pas de capitalisme sans
guerre, la guerre est l'une des grandes industries du capitalisme, le deuxième
au monde de l'industrie.
Une fois encore, nous ne pouvons pas tomber dans un piège de la tromperie.
Si nous voulons sauver la planète, nous devons mettre fin à l'industrie de la
mort et de destruction, nous devons adopter une culture de la paix et la vie en
tant que guide pour résoudre les problèmes et les conflits du monde, nous
devons arrêter la course aux armements et l'initiative du désarmement afin de
garantir la préservation de la vie dans la planète.
Nous, le peuple indigène de la planète, doit dire au monde que nous croyons
que ces millions et millions de dollars qui sont actuellement orientés vers
l'industrie de la mort, doit être réorientée vers un fonds commun grands pour
sauver la planète, l'humanité et la vie .
=== 3. Un monde sans impérialisme ou du colonialisme ===
Le système capitaliste contient dans ses entrailles l'impérialisme et le
colonialisme. La domination d'autrui, et le contrôle et la subordination des
autres sont les moyens de «vivre» en vertu de ce "développement" modèle
basé sur la concurrence plutôt que de complémentarité.
Nous, les peuples autochtones du monde, sont ceux qui nous ont le plus
souffert des conséquences du colonialisme et l'impérialisme. Non seulement
ont-ils pris loin de nous nos territoires au nom de la «civilisation», mais ils ont
aussi essayé de nous enlever notre identité. Ils ont voulu «nous civiliser»,
comme si nous étions des animaux sans âme.
Le colonialisme et l'impérialisme de commencer la prémisse selon laquelle il
ya un monde à découvrir, un monde à conquérir, un monde à dominer.
Au fil des siècles, les impérialistes et les colonialistes ont voulu nous imposer
l'idée que le Nord est celui qui doit enseigner, et le Sud est à apprendre.
Le colonialisme et l'impérialisme concevoir un monde divisé et fragmenté. Ils
sont d'un côté, et nous - le reste du monde - sont de l'autre. Au fil des siècles,
ils ont divisé le monde en deux: un monde de prospérité et de progrès, et un
monde de retard et de la négligence, un monde "développé" et un "sousdéveloppés
» monde.
Pourtant, semble maintenant que, face à la tragédie environnementale qui
affecte la planète, nous sommes «tous» les responsables, les pays
«développés» et «sous-développés". Ce n'est pas vrai, c'est une fraude.
A partir de 1860, en Europe et Amérique du Nord ont une part de 70 pour cent
des émissions de dioxyde de carbone, qui causent l'effet de serre qui est en
surchauffe la planète, dont les principales responsables de la surexploitation
des forêts, la flore, la faune, l'eau, les minéraux et le pétrole est le
«développés» du Nord. C'est le «développés» du Nord qui a basé sa
croissance économique sur l'utilisation intensive des ressources mondiales et
sur le limogeage d'un pays sur le Sud.
Nous n'allons pas faire un pas dans le piège: c'est le «développés» du Nord qui
a une immense dette écologique avec le Sud et le monde entier!
Dans le monde du développement "capitaliste" et dans le forum qui regroupe
tous les pays, les Nations Unies, tous les pays sont égaux. À l'ONU il ya des
pays de première classe et les pays de deuxième classe. Les pays en première
classe sont les pays qui ont le droit à un veto. Sur les 189 pays aux Nations
unies, une poignée de cinq pays, dans ce qu'on appelle le Conseil de sécurité,
ont le pouvoir de vie pour empêcher tout accord avec un vote unique, de leur
propre vote.
C'est un autre exemple de l'impérialisme et le colonialisme dans la chaleur du
21e siècle. Nous, les peuples autochtones du monde, croient qu'il est
nécessaire de démocratiser effectivement le Conseil de sécurité des Nations
Unies. Ne devrait plus y avoir des membres à vie avec le droit de veto. Nous
devrions tous avoir les mêmes droits.
Un monde de nations ayant les mêmes droits devraient être un monde où les
différences et les asymétries entre les pays sont adressées, un monde où les
inégalités entre les régions et pays sont prises en compte, un monde où un
traitement différencié et plus favorable est accordé aux petites économies.
Il est impossible de concourir dans des conditions identiques dans un monde
inégal. Au lieu de la concurrence il doit y avoir complémentarité. Nous
devons examiner les caractéristiques, les différences, les points forts et les
faiblesses de chaque pays et chaque région. Nous avons besoin de se
compléter mutuellement et non plus seulement en concurrence les uns avec les
autres.
Un monde multipolaire est un monde avec ni l'impérialisme ni colonialisme,
un monde équilibré, sans centres hégémoniques du pouvoir, un monde divers
et complémentaires.
=== 4. L'eau comme un droit pour tous les êtres vivants ===
Sans eau il n'ya pas de vie. Le stock d'eau douce est en baisse dans le monde.
Un sur cinq chez l'homme n'a plus accès à l'eau potable [3]. Près d'un sur
trois ne dispose pas de moyens appropriés d'assainissement de base. De toutes
les crises sociales et naturelles auxquelles nous sommes confrontés en tant
qu'êtres humains, l'eau est celle qui affecte la plupart de notre survie et celle
de la planète.
Il est prévu que, dans les 20 prochaines années, la moyenne mondiale de
l'approvisionnement en eau par habitant baissera d'un tiers. Il ya trois causes
de cette catastrophe: la croissance démographique, l'augmentation de la
pollution et le changement climatique [4].
Selon un rapport des Nations Unies, d'ici le milieu de ce siècle, et dans les
plus beaux paysages, deux milliards de personnes dans 48 pays souffriront à
cause du manque d'eau.
Pas tout le monde a le même accès à l'eau. Enfants nés dans le pays
"développés" consomment entre 30 et 40 fois plus d'eau que ceux nés en
"développement". Les plus touchés sont toujours les plus pauvres, puisque 50
pour cent de la population "en développement" les pays sont exposés au
danger des sources d'eau contaminées. Vers le milieu de ce siècle, la planète
auront perdu 18.000 kilomètres cubes d'eau douce, un montant neuf fois plus
grand que ce qui est utilisé chaque année pour l'irrigation [5].
Selon le rapport du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du
climat (GIEC), organisé par l'Organisation des Nations Unies, d'ici l'an 2020,
pour atteindre 250 millions de personnes en Afrique sub-saharienne seront
confrontées à des pénuries d'eau, et dans certains pays, la production
alimentaire aura été réduite de moitié.
Certaines régions de l'Asie sera en danger à cause de la fonte des glaciers dans
les régions montagneuses comme l'Himalaya. En Bolivie, les grands pics
enneigés perdent leurs ponchos "blanc" (CAPES). La Commission
économique pour l'Amérique latine et les Caraïbes a estimé les pertes subies
par les récentes inondations subies par "La Niña" phénomènes à 517 millions
de dollars, environ 5,4% du PIB de la Bolivie,
Pour faire face à cette crise mondiale de l'eau que nous devons commencer à
déclarer que l'accès à l'eau est un droit humain et, par conséquent, un service
public qui ne peuvent être privatisées. Si l'eau est privatisée et marchandisée,
nous ne serons pas en mesure de garantir l'eau pour tous. Il est essentiel de
considérer l'eau comme un droit humain.
Nous, les peuples autochtones de la planète, crier au monde: l'eau, comme un
droit pour tous les êtres vivants et la Terre mère, doivent être préservés et
protégés contre le libre marché et des accords de libre-échange, l'eau, comme
un droit pour tous, doit être exclu de l'Organisation mondiale du commerce,
l'eau et l'approvisionnement en eau potable, comme droit d'un peuple, doit être
laissée en dehors du marché et les lois de but lucratif.
Nous, les peuples autochtones, sont l'organisation et la promotion d'une
convention internationale sur l'eau, afin de déclarer l'eau comme un droit
humain, protéger les sources d'eau et éviter sa privatisation et la
monopolisation par quelques-uns.
Une tâche urgente pour sauver la planète, l'humanité et la vie est de garantir
l'eau comme un droit humain et un droit pour tous les êtres vivants.
=== 5. Propres et les sources d'énergies non polluantes ===
Certaines données nous permet de comprendre ce qui se passe dans le monde
avec l'utilisation de l'énergie et de sa relation avec la nature.
On estime qu'en l'an 1751, les émissions de dioxyde de carbone provienne de
feux de combustibles fossiles était d'environ 3 millions de tonnes. Au cours de
l'année 2006, environ 8,379 millions de tonnes de dioxyde de carbone ont été
émis dans l'atmosphère.
Aujourd'hui, il ya plus de dioxyde de carbone dans l'atmosphère que à tout
moment dans les 650.000 dernières années. En 2007, la concentration de
dioxyde de carbone atmosphérique était de 37% de plus qu'au début de la
révolution industrielle.
En à peine deux siècles, une grande partie des combustibles fossiles a créé des
millions d'années a été consommée. Depuis le début du 21e siècle, nous avons
vécu les années les plus chaudes dans les 1000 dernières années.
Le Panel intergouvernemental sur le changement climatique, organisée par
l'ONU, a fait savoir que les émissions de carbone réduites de 60 pour cent.
Administrations gouvernementales, telles que celle dirigée par le président
George W. Bush refuse d'entendre ces conseils. Pire encore, ce gouvernement
refuse d'appliquer la Convention de Kyoto qui a créé la réduction des
émissions de carbone de seulement 8 pour cent!
Et ce qui peut être dit au sujet du pétrole? Nous vivons le début de la fin de
l'ère du pétrole. Au rythme actuel de la production de pétrole, en l'absence de
nouvelles réserves se trouvent, les réserves mondiales actuelles ne durerait pas
plus de 50 ans. Les seules réserves mondiales de pétrole qui sont en croissance
sont celles dans les pays arabes, mais on estime qu'ils vont commencer à
tomber d'ici l'an 2010. Une crise énergétique du monde industrialisé semble se
rapprocher comme jamais vu auparavant.
Comme nous le savons tous, le prix du pétrole n'a cessé d'augmenter au cours
des deux dernières décennies, passant de 18 dollars le baril en 1988 à 124
dollars le baril en 2008 [6]. En dépit des prix du pétrole a été multiplié par
six, les émissions de dioxyde de carbone n'ont pas diminué. Tout indique que
cette situation va obliger les pays en Amérique du Nord à revenir à la
production de charbon. En fait, la production des centrales de production
d'énergie alimentée au charbon aux États-Unis ont augmenté de façon
remarquable dans les dernières années. D'ici 2004 Février, plus de 36 États
avaient prévu au moins 100 cents plantes nouvelles pour la production
d'électricité alimentée au charbon. Si la moitié de ces plantes débuter les
opérations, nous aurons un nouveau facteur d'accroissement des émissions de
carbone.
Pour ce scénario, il faut ajouter la production de ce qu'on appelle la
bio-énergie, ce qui n'est pas une solution au problème du changement
climatique, mais plutôt il les choses pourraient encore pire.
Un rapport de la Food and Agriculture Organization des Nations Unies [7]
indique que la disponibilité alimentaire peut être menacée par la production de
bio-carburant, les terres agricoles, eau et autres ressources ne sont plus
destinés à la production de nourriture. Ce phénomène se produit déjà en
Bolivie.
Comme nous le savons tous, la demande de maïs et de soja a augmenté très
rapidement au cours des dernières années, puisque la possibilité de
bio-carburant a commencé peu après l'an 2000. À partir de cette date, les prix
de ces deux produits ont augmenté et, par conséquent, d'hectares de plus en
plus de terres sont orientés vers les produire et moins et pour la production de
blé, pour citer un exemple. Ceci a produit, comme prévu, une augmentation
du prix du blé et, par conséquent, le prix de la farine et du pain.
L'augmentation du prix du soja a affecté le prix des autres huiles végétales. La
volaille, la viande de bétail et de produits laitiers les prix ont augmenté aussi,
puisque tous ces animaux sont de gros consommateurs de maïs et de soja. En
Bolivie, nous subissons les effets de cette chaîne des effets négatifs dans
l'économie des ménages.
Aujourd'hui, même la Banque mondiale et le Fonds monétaire international,
disons que l'augmentation globale actuelle des prix alimentaires est en partie
dû à la production de bio-carburants.
Ainsi, même un journal bien connu des États-Unis, The New York Times,
affirme que le monde «développé» est de générer des effets négatifs, ce qui
contribue à la crise économique "à travers son« soutien à la bio-carburants "de
production.
Il est nécessaire d'ajouter qu'un rapport préparé par un groupe de scientifiques
à proximité de la lauréate du prix Nobel de chimie Paul Crutzen, indique que
l'application d'engrais sur les terres destinées aux bio-carburants produit de
grandes quantités d'oxyde nitreux, l'un des gaz à effet de serre ".
De toutes ces données, nous n'avions pas tort quand on disait que les voitures
se nourrir de l'essence est juste comme emportant la nourriture des êtres
humains.
Planète Terre a besoin de contrôle de la consommation excessive d'énergie et
le développement de sources d'énergie alternatives. L'énergie solaire, énergie
géothermique, l'énergie éolienne, énergie hydroélectrique dans les petites et
moyennes entreprises sont toutes des options que nous devons promouvoir.
Le développement de sources d'énergie propre et respectueuse de
l'environnement est l'une des tâches essentielles pour sauver la planète,
l'humanité et la vie.
=== 6. Respect de la Terre-Mère ===
La terre ne peut être considérée comme juste une ressource naturelle. La vérité
est que derrière la crise des changements climatiques et la crise énergétique est
le conflit entre deux manières différentes de concevoir le monde: celle qui
considère la terre comme une marchandise, et un autre, celui que nous
défendons, les populations autochtones de la planète, que dit que la terre est la
patrie de tous les êtres vivants. La terre est la vie elle-même.
Aujourd'hui, notre Mère Terre est malade, malade du capitalisme. Et comme
toute mère malade, la Terre mère peut à peine fournir un abri à ses enfants.
Différents travaux de recherche [8] montre que sur les 40 mille espèces
animales qui existent sur la planète, plus de 12 mille sont en danger
d'extinction. Un oiseau sur huit peut disparaître pour toujours. Un mammifère
sur quatre est menacée. Trois insectes sur quatre sont en risque de disparaître à
jamais.
Il est incroyable de constater que nous vivons la crise la plus grave
d'extinction des espèces vivantes dans l'histoire de la vie sur la planète Terre.
Le taux d'extinction des espèces vivantes est à l'heure actuelle 100 fois plus
rapide que dans les moments où il n'y avait pas d'humains sur la Terre. Il est
incroyable de se rendre compte que aujourd'hui il ya trois fois plus d'eau
douce dans les barrages que dans les fleuves de la planète Terre.
Nous ne pouvons pas continuer à contaminer notre Mère la Terre. Au milieu
de l'océan Pacifique, la recherche indique, il ya trois kilos de plastique pour
chaque demi-kilogramme de plancton, la nourriture du poisson.
Nous ne pouvons pas accepter que le système capitaliste réduit le terrain à une
simple marchandise. La terre et la biodiversité ne peuvent pas devenir des
marchandises qui peuvent être vendus et monopolisé par les lois du marché.
Nous, les peuples indigènes et les paysans de Bolivie, souffrent aujourd'hui,
dans notre expérience, le risque de marchandisation des terres. Nous savons
que la concentration des terres entre quelques mains est la source de toutes les
injustices sociales et la plus grande violence contre la terre elle-même. De
spéculer avec la terre, surexploiter la terre et à accumuler de la Terre ne peut
que nous amener à un plus grand déséquilibre social et environnemental.
La Terre devrait être traité en vertu des critères communautaires de
complémentarité et de respect. C'est la société dans son ensemble qui doit
gérer de façon responsable et harmonieuse de la Terre et toutes les ressources
qu'elle fournit.
Le respect de la Terre Mère et sa gestion communautaire est essentiel pour
guérir la planète et sauver la vie.
=== 7. Les services de base comme un droit humain ===
Nous, les peuples autochtones de la planète, proclamer que les services de
base de l'éducation, la santé, l'eau, la communication, les transports et l'accès à
l'ordinateur de la science sont un droit humain. Elles sont un droit de l'homme
parce qu'ils sont des services essentiels à la vie en société. Pour cette raison,
car elles sont un droit humain essentiel, ces services ne peuvent pas devenir
une entreprise privée, au lieu qu'ils devraient constituer la base des services
publics.
Quelle est la situation du monde aujourd'hui en termes de connaissances? Ce
que nous voyons, dans les pays et les régions, sont de petites oasis de la
connaissance dans le milieu de grands déserts de retard et la marginalité. Cela
a été, dans une large mesure, le résultat de la privatisation des systèmes
éducatifs dans les dernières décennies. La qualité de l'enseignement public, à
quelques exceptions près dans le monde, s'est détériorée. Les États ont réduit
leurs budgets pour l'éducation et ils se concentrent dans l'éducation de base et
une formation professionnelle orientée vers la production. L'éducation, en
général, et le droit d'écrire et lire, est devenu l'atout de la plus riche et d'un
espoir presque inaccessible pour les plus pauvres, pour la majorité de la
population de la planète.
Si nous pensons savoir qui gère la science et la technologie sur la planète, une
fois de plus nous trouvons de petites îles privatisée au milieu d'immenses
océans de l'exclusion, la marginalité et de retard. Il s'agit des grandes
entreprises transnationales, à travers un système complexe de la propriété
intellectuelle, que la rémunération et de maintenir les coûts de la science et la
technologie de la planète. L'éducation et de connaissances dans des mains
privées n'a qu'un seul objectif: perpétuer et de reproduire le système capitaliste
qui tue la planète. Afin de briser le monopole de la connaissance et la mettre
au service de l'humanité, il est fondamental de garantir l'éducation comme un
droit humain, et donc, comme un service public, accessible à la société et de
garantir la démocratisation de l'accès au savoir.
La recherche scientifique ne peut pas être privatisée. Il devrait être élaboré par
les États, de promouvoir l'accès gratuit à ses réalisations, à travers les licences
libres et ouvertes qui ont prouvé leur efficacité scientifique et économique.
Le droit humain à la santé dans le système capitaliste est d'être lettre morte.
Dans la grande majorité des pays de la santé publique est tout à fait déficiente
et couvre une petite part de la population. Seuls ceux qui ont de l'argent
peuvent avoir accès aux services de santé. La santé est de plus en plus d'une
entreprise au lieu d'un service à tous les êtres humains. Big organismes
d'assurance et les systèmes de santé privés traiter les gens comme des
consommateurs, comme les acheteurs de certaines marchandises, que la
marchandise n'est rien moins que le droit à la vie. La situation se dégrade par
le monopole croissant de licences de drogue dans les mains d'un groupe de
grandes sociétés pharmaceutiques. Le financement pour la recherche de
nouveaux médicaments n'est pas axée sur les maladies qui affectent l'humanité
immense, mais sur celles qui sont plus rentables.
La santé est un droit humain et ne peut être traitée comme une entreprise
privée, elle devrait rester et être renforcée par la qualité du service public
universel pour tous.
Le monde d'aujourd'hui est le monde des télécommunications, le transport et
l'accès à l'informatique. Ces services ne peuvent pas être considérés comme
des occasions d'affaires, car une population qui n'a pas la capacité de
communiquer les uns avec les autres finiront isolés et marginalisés.
Aujourd'hui, en dépit de l'importance de ces services, les statistiques indiquent
que les investissements sont concentrés surtout dans les secteurs qui peuvent
payer pour ces services et générer des bénéfices substantiels. Le droit à la
communication est un droit fondamental qui ne doit pas être contrôlée par de
grandes sociétés transnationales. La société dans son ensemble doit reprendre
ces services pour les transformer en services publics universels, accessibles à
toute la population.
Afin de sauver la planète, il est essentiel de garantir ces droits de l'homme à
toute la population. Une population sans droits est une population incapable
de protéger notre Mère la Terre. Par conséquent, notre tâche est de garantir
que ces services deviennent des droits de l'homme grâce à une gestion
publique efficace et sociale.
=== 8. Ne consomment que ce qui est nécessaire et de prioriser la consommation de la production locale ===
Il ya la faim dans un monde d'abondance et de gaspillage. Chaque jour,
100.000 êtres humains meurent de faim [9]. La faim dans les «sousdéveloppés"
les pays est la cause de 95 pour cent des décès. Toutes les cinq
secondes, un enfant de moins de dix ans meurt de faim. Toutes les quatre
minutes, quelqu'un perd la vue à cause du manque de vitamine A. Il ya 854
millions d'êtres humains gravement sous-alimentés, mutilés par la faim
permanente [10].
Études de la FAO indiquent que la capacité actuelle de production agricole
pourrait nourrir 12.000 millions d'êtres humains, presque le double de la
population mondiale actuelle [11]. Néanmoins, nous ne produisons pas ce qui
est nécessaire pour nourrir le monde, mais plutôt l'importance du marché et de
l'anxiété croissante de la demande sans but lucratif.
Nous devons mettre fin consumérisme, le gaspillage et le luxe. Dans les
régions les plus pauvres de la planète, des millions d'humains meurent de faim
chaque année, dans le même temps, dans la région la plus riche de la planète,
des millions de dollars sont dépensés pour réduire l'obésité. Nous
consommons en excès, le gaspillage des ressources naturelles et produisent
des déchets qui contaminent la Terre Mère.
Pour la crise des changements climatiques et la crise énergétique, la crise
alimentaire est ajoutée, qui est liée aux deux autres crises. Les prix
alimentaires ont augmenté de 45 pour cent au cours des neuf derniers mois
[12]. Les prix des céréales ont augmenté de 41 pour cent; les huiles végétales
ont augmenté de 60 pour cent, et les produits laitiers 83 pour cent. La
CEPALC estime qu'une augmentation de 15 pour cent dans le prix des
aliments augmente l'incidence de la pauvreté de près de trois points, passant
de 12,7 pour cent à 15,9 pour cent. La hausse du prix du baril de pétrole a
augmenté les coûts de production et du transport des produits agricoles. Il est
nécessaire d'ajouter les effets des catastrophes naturelles causées par les
changements climatiques dans plusieurs régions agricoles de la planète. La
production de bio-carburants contribue également à l'augmentation des prix
alimentaires.
Cette crise alimentaire qui va être approfondi par un autre facteur: le marché
libre. En 2006, les exportations de produits alimentaires ont augmenté de huit
pour cent par rapport aux années précédentes. Néanmoins, la production
alimentaire par habitant a augmenté seulement de 1,1 pour cent en neuf ans
[13]. La distribution d'aliments est effectuée de plus en plus selon les
pressions du marché au lieu des besoins de la population. Grands pays
exportateurs agricoles ont des populations à la faim chronique. La production
et la commercialisation de denrées alimentaires devraient être socialement
réglé, il ne peut pas être laissé aux forces du marché libre.
Les pays doivent établir des priorités de la consommation de la production
locale. Un produit qui traverse la moitié du monde à parvenir à son destin ne
peut pas être meilleur marché que celle-là de production intérieure. Si l'on
considère les coûts environnementaux liés au transport de ces marchandises,
l'énergie consommée et la quantité d'émissions de carbone qui génère, nous
arrivons à la conclusion qu'il est plus sain pour la planète et l'humanité à la
priorité à la consommation de la production locale. Le modèle néolibéral
priorité agro-export agriculture commerciale. Aujourd'hui, nous devons
inverser cette tendance et promouvoir le développement de la production vers
la consommation intérieure, en particulier en ce qui concerne les produits
alimentaires et de base. Le commerce international doit être un complément à
la production locale. En aucun cas nous ne pouvons privilégier le marché
international au détriment de la production nationale. Un rapport de l'ONU
estime que le marché mondial pour l'alimentation de base, comme le blé, est
très sensible aux variations de prix inattendues. Par conséquent, les pays qui
importent l'essentiel de leur consommation d'aliments sont plus exposés aux
faims extrêmes.
Nous ne pouvons pas permettre, dans un souci d'accroître la productivité, de
généraliser l'utilisation des organismes génétiquement modifiés. La nature ne
peut être soumis aux caprices d'un laboratoire sans avoir à subir les
conséquences de produits transgéniques dans l'avenir.
À consommer ce qui est nécessaire et de prioriser la consommation de la
production locale est une priorité pour sauver la planète, l'humanité et la vie
elle-même.
=== 9. Le respect de la diversité culturelle et économique ===
Le capitalisme a essayé de nous homogénéiser tous à devenir simplement des
consommateurs. Pour le Nord, il existe un modèle unique de développement -
la leur. Les prescriptions néolibérales de la Banque mondiale et le Fonds
monétaire international ont entraîné une crise dans la majorité des pays.
Néanmoins, l'Organisation mondiale du commerce insiste sur une prescription
unique pour tous les pays. Les modèles uniques sur le plan économique
impliquent des processus d'acculturation généralisée à nous imposer une seule
culture, une façon unique, une seule manière de penser et de voir le monde: le
point de vue capitaliste. La mondialisation capitaliste en vient ainsi à détruire
les richesses de la vie, sa diversité.
Nous, les peuples autochtones de la planète, ne croient pas en une solution
unique pour tout le monde. Les êtres humains sont diversifiés. Nous vivons
dans des communautés avec leur propre identité, avec des caractéristiques
culturelles. Pour détruire une culture, une attaque sur l'identité d'une
communauté, est le dommage le plus grave que d'être fait pour l'humanité.
Nous, le peuple indigène de la planète, pensent qu'il n'y a pas été ni ne sera là
un modèle de vie unique qui peut sauver le monde. Nous sommes conscients
que nous vivons et agissons dans un monde pluriel, et un monde pluriel, doit
respecter la diversité, qui est un autre nom pour la vie.
Le respect et la complémentarité pacifique et harmonique entre les diverses
cultures et économies sont essentiels pour sauver la planète, l'humanité et la
vie.
=== 10. Pour bien vivre ===
Nous voulons construire le socialisme communautaire en harmonie avec notre
mère la Terre. C'est notre façon de vivre dans le monde. Notre vision de
l'harmonie avec la nature et entre les êtres humains est opposée à la vision
égoïste, individualiste et fondée sur l'accumulation du modèle capitaliste.
Nous, les peuples autochtones de la planète, veulent contribuer à la création
d'un marché équitable, équilibrée monde diversifié, inclusif, en harmonie avec
la nature pour vivre bien avec tout le peuple.
Nous avons décidé de vivre bien parce que nous ne pas aspirer à vivre mieux
que l'autre. Nous ne créons pas dans la conception linéaire et de
l'accumulation à base de progrès, ou le développement illimité des uns au
détriment des autres et la nature. Nous devrions compléter au lieu de rivaliser
entre nous. Nous devons partager avec, au lieu de profiter de notre voisin.
Pour vivre bien est de ne pas penser uniquement en termes de revenu par
habitant, mais en termes d'identité culturelle, la communauté, l'harmonie entre
oursevles et avec notre Mère la Terre.
Nous, le peuple indigène de la planète, croient en socialisme communautaire
en harmonie avec la nature. Socialisme fondé sur le peuple, les communautés
plutôt qu'à l'administration du secteur public qui met ses privilèges avant ceux
de la société tout entière. Dans notre pratique, les autorités autochtones sont
des fonctionnaires de la communauté au lieu de personnes qui bénéficient de
la communauté. Socialisme communautaire accorde la priorité aux intérêts de
la collectivité plutôt que les privilèges de quelques unes puissant. Socialisme
communautaire se lève pour le bien commun avant les intérêts individuels.
Combats socialisme communautaire des droits de l'homme, les droits
économiques, sociaux et culturels.
Mais le socialisme communautaire que nous proclamons, à la différence
d'autres modèles qui ont échoué dans le passé, ne considère pas seulement la
personne, mais aussi la nature et la diversité. Il ne s'agit pas de suivre un
modèle unique de développement de l'industrialisation à tout prix. Nous ne
croyons pas au progrès illimité, mais dans l'équilibre et la complémentarité
entre les êtres humains, et fondamentalement avec la Terre Mère.
Nous n'avons pas beaucoup d'alternatives. Ou bien nous suivre la voie du
capitalisme et la mort, soit nous prenons le chemin de l'harmonie avec la
nature et la vie. Nous allons continuer à parler jusqu'à ce que des changements
réels soient réalisés. Notre voix vient de loin et à travers de grandes distances.
Notre voix est la voix de l'plafonné des sommets enneigés qui perdent leurs
ponchos "blanc".
Le changement n'est pas facile, car ceux qui ont toujours été puissants doivent
renoncer à leurs privilèges et leurs profits. Nous n'avons pas beaucoup
d'alternatives. Soit les privilèges des puissants restent intactes, ou nous
garantir la survie de la vie sur Terre. Voilà ce que je dis vient de ma propre
expérience. Aujourd'hui, dans mon pays, nous devons choisir entre ces
privilèges, ou bien vivre.
Je sais que ce changement dans le monde est beaucoup plus difficile que de
changer juste dans mon pays, mais j'ai pleinement confiance dans les êtres
humains, leur conscience et leur capacité de raisonner et d'apprendre de leurs
erreurs. Je crois que nous, les êtres humains peuvent retrouver nos racines. Je
crois que les êtres humains peuvent construire un monde plus équitable, un
monde de diversité, inclusive et équilibrée, un monde qui vit en harmonie avec
la nature, avec la Mère Terre.
----
[1] Le GIEC a été créé en 1988 par le Programme des Nations Unies pour
l'environnement (PNUE) y l'Organisation météorologique mondiale. Climate Change
2007: Impacts, adaptation, la vulnérabilité 2007.
[2] SIPRI, Stockholm International Peace Research Institute. Monde et les dépenses
militaires estimations régionales de 1988 à 2006.
[3] BBC World. Global Water Crisis. "Planète sous pression" est une série d'articles
de recherche sur certaines des questions les plus importantes de l'environnement au
cours du siècle 21, 2004.
[4] World Water Development Report (WWDR) UNO, l'eau pour les gens de l'eau
pour la vie, 2003.
[5] Idem 5.
[6] AFP. Huile 2008.
[7] Rapport de l'ONU-Energie-groupe, en coopération avec la FAO de l'ONU.
[8] Unión Internacional para la Conservación de la Naturaleza. Catálogo Oficial de
la Unión Mundial. Lista Roja. 2003.
[9] Jean Ziegler, ONU, Le droit à l'alimentation.
[10] World Vision. Crise mondiale: Le problème de la faim dans le monde. FAO,
L'état de la sécurité des aliments dans le monde, 2006.
[11] Considérant une consommation normale de 2700 calories par individu adulte un
jour.
[12] S tatistiques de la FAO de l'ONU. Economics, le 19 avril, 2008.
[13] BBC World. Bio-carburants par rapport aux aliments. LIDEMA 2008.
|}
[[Category:Ecologie]]
[[Category:Ecologie]]

Version actuelle datée du 29 décembre 2009 à 00:01

The 10 commandments to save the planet, humankind and life

(Evo Morales) We, the indigenous people of the planet, have felt and always practiced great respect to Mother Earth. For us, Mother Earth is Life itself, and for that reason we have lived during thousands and thousands of years in harmony with nature. Today our Mother Earth is seriously ill. Planet Earth has fever. We have never seen before how snowed-capped peaks and glaciers disappear. We have never seen before how thousands of animal species and plants disappear. We have never witnessed before so many social and environmental disasters, each time much stronger and more frequent.

We are in a moment of history in which we must make decisions, before nature makes them for us. If the temperature of the planet continues rising and we don´t do something about it, the impact of climate change may have fatal consequences for the planet, humankind and life.

We don´t have much time. We must act quickly. This millennium that has just begun must be the Millennium of Life, the Millennium of Hope, the Millennium of Harmony between human beings and nature.

For that reason I propose these 10 Commandments to save the planet, humankind and life.

1. To end with Capitalism

There are no doubts that climate change is the result of human activity. Thousands of scientists worldwide have spoken. There are no doubts about the terrible effects that an increase in the global temperature can cause in the next decades.

We already know that if global temperature increases between one and six degrees Celsius in the next 100 years, it would cause the disappearance of between one-fifth and one-third of all the species of flora and fauna in the world. In addition, the temperature increase would cause the flood of islands and coasts shores on which millions of people live[1].

Now we all know that the global warming of the earth is an effect of the earth is an effect of carbon dioxide emission. Thus, we all know that the carbon dioxide emissions is principally a result of the excessive use of oil and other fossil energies. Therefore, throughout the world campaigns are held to consume less oil in order to reduce carbon emissions, to recycle waste and to protect the environment.

Nevertheless, scientists are saying that those campaigns have not succeeded in restraining global warming on planet earth.

We, the indigenous people, know that those campaigns do not confront the structural causes that have caused the most serious of all the diseases that Mother Earth suffers. We know that in order to cure Mother Earth, it is necessary to be conscientious that this disease has a name: the global capitalist system.

It is not sufficient, nor fair, to say that the climate change is just the result of the activity of human beings on the planet. It is necessary to say that it is a system, a way of thinking and feeling, a way of producing wealth and poverty, a pattern of “development” that is taking us to the edge of an abyss.

It is the logic of the capitalist system that is destroying the planet, the pursuit of profit, the desire for more and more profit above all else. It is the logic of the transnational companies whose sole interest resides in increasing profits and lowering costs. It is the endless logic of consumption, of using war as an instrument to obtain markets and appropriate markets and natural resources. In order to gain more markets and major profits, it doesn´t matter if forests are destroyed, workers abused and fired, and essential services for human life are privatized.

It is in competition and profit, the engine of the capitalist system, where we must find the origin, the causes and explanations of the climate crisis.

In Capitalism there are no objects sacred or worthy of respect. Under the hands of Capitalism anything becomes merchandise: water, growing fields, human genome, ancestral cultures, justice, ethics, and death… life itself. Everything, absolutely everything, is sold and bought under Capitalism. Thus, it is possible for climate change to end up becoming merchandise.

We must not fall into deception and deceit. As long as Capitalism subsists, its effects on climate change will persist; as long as Capitalism exists, carbon emissions will continue increasing, the agricultural frontier will keep on expanding and trash will continue flooding the planet. Let´s not deceive ourselves: the ideals of a free and worthy life are incompatible with the way of life under Capitalism.

If we want to start a serious and sincere discussion on climate change we should know that it is about the struggle between two ways of living, between two cultures: the culture of trash and death, versus the culture of life and peace. This is the core of the discussion on climate change.

In order to preserve the planet, life and the human species, we must end Capitalism.

2. Renounce war

There is no worse aggression against Mother Earth and her children than war. War destroys life. Nothing and nobody can escape war. Those that fight suffer as much as those that remain without food just to feed the war. Land and biodiversity suffer. Thus, the environment will never be the same after a war.

Wars are the greatest waste of life and natural resources. We Bolivians know what a war means. After the Pacific War, in the XVIII century, we lost our access to the sea. It was a war sponsored by English companies established in Chile that wanted the control of guano, saltpeter and copper. During the Chaco War, between 1932 and 1936, Bolivia and Paraguay lost more than 90 thousand lives. It was a war caused by the ambition of two great oil transnational companies: Standard Oil and Shell. We also lost the Bolivian Acre because it was a region rich in gum and rubber.

Those are the historical reasons that have forced us to include an article in our new Constitution of the State project that specifically states:

“Bolivia is a pacifist State, which promotes the culture of peace and the right to peace, as well as cooperation between the people in the region and the world, in order to contribute to mutual knowledge, equitable development and the promotion of interculturality, under total respect to the sovereignty of the states. Bolivia rejects all war of aggression as means of a solution to the disagreements and conflicts between states…” (Art. 10).

Now, in the heat of the 21st century, wars are more sophisticated, but the reasons that lead to them continue being the same. Today, nevertheless, we, the people of the world, have the information necessary to denounce the wastefulness of resources destined for war.

The military budget of all the countries in the world surpasses 1,100 billion dollars each year[2]. The United States is responsible for almost half of this budget; Japan, Great Britain, France and China are responsible for 17 percent of that budget. Several studies show that just with 24 billions of dollars per year (2.6 percent of the budget dedicated to war) the population that suffers from hunger in the planet could be reduced to a half. Another fact: with just 12 billion dollar (1.3 percent of the world´s budget for war), reproductive health could be guaranteed to all the women of the world.

On the basis of those numbers, we, the people of the world, have the right to ask: how it is possible to understand that with one hand hundreds of millions of dollars are collected to mitigate climate change, while with the other hand millions of dollars are spent in budgets of death and destruction?

There is a single answer to that question: there is no Capitalism without war; war is one of the great industries of Capitalism, the second largest industry worldwide.

Once again, we cannot fall in a trap of deceit. If we want to save the planet we must end the industry of death and destruction; we must adopt a culture of peace and life as the guide to solving the problems and conflicts of the world; we must stop the arms race and initiate disarmament to guarantee the preservation of life in the planet.

We, the indigenous people of the planet, must say to the world that we believe that these millions and millions of dollars that are currently oriented to the industry of death, must be reoriented to a big common fund to save the planet, humankind and life.

3. A world without imperialism or colonialism

The capitalist system contains in its entrails imperialism and colonialism. The domination of others, and the control and subordination of others are the ways of “living” under this “development” model based on competition instead of complementariness.

We, the indigenous people of the world, are those that we have suffered the most from the consequences of colonialism and imperialism. Not only have they taken away from us our territories in the name of the “civilization”, but they have also tried to take away our identity. They have wanted “to civilize us” as if we were animals without a soul.

Colonialism and imperialism start from the premise that there is a world to discover, a world to conquer, a world to dominate.

Over centuries, imperialists and colonialists have wanted to impose on us the idea that the North is the one who must teach, and the South has to learn.

Colonialism and imperialism conceive a divided and fragmented world. They are on one side and we — the rest of the world — are on the other. Over centuries, they have divided the world in two: a world of prosperity and progress, and a world of delay and negligence, a “developed” world and an “underdeveloped” world.

Yet now appears that, faced with the environmental tragedy that affects the planet, we are “all” people responsible, the “developed” and the “underdeveloped”. This is not true; this is a fraud.

From 1860, Europe and North America have contributed 70 percent of the carbon dioxide emissions that are causing the greenhouse effect which is overheating the planet; the main ones responsible for the over-exploitation of the forests, the flora, the fauna, the water, the minerals and petroleum is the “developed” North. It is the “developed” North that has based its economic growth on the extensive use of the world resources and on the sacking of the countries on the South.

We are not going to step into the trap: it is the “developed” North that has an immense ecological debt with the South and the entire world!

In the world of the “capitalist development” and in the forum that gathers all the countries, the United Nations, not all countries are equal. In the UN there are first class countries and second class countries. First class countries are the countries that have the right to a veto. Of the 189 countries in the UN, a handful of five countries, in the so called Security Council, have the power for life to prevent any agreement with a single vote, their own vote.

This is another example of imperialism and colonialism in the heat of the 21st century. We, the indigenous people of the world, believe that it is necessary to indeed democratize the Security Council of the United Nations. No longer should there be members for life with the right to veto. We all should have the same rights.

A world of nations with the same rights should be a world where the differences and the asymmetries between countries are addressed, a world where inequalities between regions and countries are taken into account, a world where a differentiated and more favorable treatment is granted to the smaller economies.

It is impossible to compete under equal conditions in an unequal world. Instead of competition there must be complementarity. We must consider the characteristics, the differences, the strengths and weaknesses of each country and each region. We need to complement each other instead of only competing with each other.

A multi-polar world is a world with neither imperialism nor colonialism, a balanced world, without hegemonic centers of power, a diverse and complementary world.

4. Water as a right for all living beings

Without water there is no life. The fresh water stock is falling worldwide. One out of five humans no longer has access to potable water[3]. Almost one out of three doesn´t have appropriate means of basic sanitation. Of all the social and natural crises that we face as human beings, water is the one that affects most our survival and that of the planet.

It is expected that in next the 20 years the global average of water supply per capita will fall by a third. There are three causes for this disaster: population growth, increasing pollution and climate change[4].

According to a United Nations report, by the middle of this century, and in the best scenery, two billions of people in 48 countries will suffer due to water shortage.

Not everybody has the same access to water. Children born in “developed” countries consume between 30 and 40 times more water than the ones born in “developing” countries. The most affected are always are the poorest, since 50 percent of the population in “developing” countries are exposed to the danger of contaminated water sources. By the middle of this century the planet will have lost 18,000 cubic kilometers of fresh water, an amount nine times larger than what is used for irrigation every year[5].

According to the report of the Intergovernmental Panel on Climate Change (IPCC) organized by the United Nations, by the year 2020, up to 250 million people in sub-Saharan Africa will face water shortages, and in some countries food production will have been reduced by half.

Some regions in Asia will be in danger because of melting glaciers in mountainous regions like the Himalayas. In Bolivia the great snowed peaks are losing their white “ponchos” (capes). The Economic Commission for Latin America and the Caribbean has estimated the losses suffered by the recent floods undergone by “La Niña” phenomena at 517 million dollars, around 5.4% of Bolivia´s GDP,

In order to face this global crisis of the water we must begin to declare that access to water is a human right and, therefore, a public service that cannot be privatized. If water is privatized and commodified, we will not be able to guarantee water for all. It is essential to consider water as a human right.

We, the indigenous people of the planet, shout to the world: water, as a right for all living beings and Mother Earth, must be preserved and protected from the free market and free trade agreements; water, as a right for all, must be excluded from the World Trade Organization; water and drinking water provision, as a people´s right, must be left out of the market and laws of profitmaking.

We, the indigenous people, are organizing and promoting an International Convention on Water, in order to declare water as a human right, protect the water sources and avoid its privatization and monopolization by a few.

An urgent task to save the planet, humankind and life is to guarantee water as a human right and a right for all living beings.

5. Clean and environmentally friendly sources of energy

Some data lets us understand what is happening in the world with the use of energy and its relation with nature.

It is estimated that in year 1751 the carbon dioxide emissions originated from fossil fuel burning fires was about 3 million tons. During the year 2006, around 8,379 million tons of carbon dioxide was emitted to the atmosphere.

Nowadays there is more carbon dioxide in the atmosphere than at any time in the previous 650,000 years. In 2007, carbon dioxide atmospheric concentration was 37% higher than at the beginning of the industrial revolution.

In just two centuries, a large portion of the fossil fuels created over millions of years has been consumed. Since the beginning of the 21st century we have lived the hottest years in the last 1,000 years.

The Intergovernmental Panel on Climate Change, organized by the UN, has advised that carbon emissions be reduced by 60 percent. Government Administrations such as the one led by President George W. Bush refuses to hear that advice. Even worse, that Government refuses to implement the Kyoto Convention that established the reduction of carbon emissions of just 8 percent!

And what can be said about oil? We are living the beginning of the end of the oil age. At the present rate of the petroleum production, if no new reserves are found, the present global reserves would last no more than 50 years. The only global oil reserves that are growing are those in Arab countries; however it is estimated that they will begin to fall by the year 2010. An energy crisis of the industrialized world seems to be approaching as never seen before.

As we all know, the price of oil has been increasing steadily in the last two decades, rising from 18 dollars per barrel in 1988 to 124 dollars per barrel in 2008[6]. In spite of the price of oil been multiplied by six, carbon dioxide emissions have not decreased. Everything indicates that this situation will force the countries in North America to return to coal production. In fact, the production of energy generation plants fed by coal in the United States has grown remarkably in the last years. By February 2004, more than 36 States had planned at least 100 hundred new plants for electrical generation fed by coal. If half these plants start operations, we will have a new factor of increase in carbon emissions.

To this scenario we must add the production of the so called bio-energy, which is not a solution to the problem of climate change; instead it might even worse things.

A report from the UN Food and Agriculture Organization[7] indicates that food availability can be threatened by the production of bio-fuel, as agricultural land, water and other resources are no longer destined to the production of food. This phenomenon is already happening in Bolivia.

As all we know, the demand for corn and soybean has increased very rapidly in the last years, since the possibility of bio-fuel began shortly after the year 2000. From that date, the prices of those two products have increased and, therefore, more and more hectares of land are oriented to produce them and less and for the production of wheat, to cite one example. This has produced, as expected, an increase in the price of wheat and, therefore, in the prices flour and bread. The increase in the price of soybeans has affected the price of other vegetable oils. Poultry, cattle meat and dairy products prices increased also, since all these animals are high consumers of corn and soybean. In Bolivia, we are suffering the effects of this chain of negative effects in the household economy.

Today, even the World Bank and the International Monetary Fund, say that the present global increase in food prices is in part due to the production of bio-fuels.

Thus, even a well-known newspaper from the United States, The New York Times, says that the “developed” world is generating negative effects, contributing to the economic crisis “through its’ support to bio-fuels” production.

It is necessary to add that a report prepared by a group of scientists close to the Nobel Prize winner in Chemistry, Paul Crutzen, indicates that the application of fertilizers on the land destined to bio-fuels produces great amounts of nitrous oxide, one of the gases that cause the “greenhouse effect”.

From all these data, we were not mistaken when we said that feeding cars on gasoline is just like taking away food from human beings.

Planet earth needs control of the excessive consumption of energy and the development of alternative sources of energy. Solar energy, geothermal energy, wind energy, hydroelectric energy in small and medium scale are all options that we must promote.

The development of clean and environmentally friendly energy sources is one of the essential tasks to save planet, humankind and life.

6. Respect for Mother Earth

The land cannot be considered just a natural resource. The truth is that behind the climate change crisis and the energy crisis is the conflict between two different ways of conceiving the world: one that considers land as a commodity, and another, the one we stand for, the indigenous people of the planet, that says that the land is the home of all living beings. The land is life itself.

Today, our Mother Earth is sick, sick of Capitalism. And like any sick mother, Mother Earth can barely provide shelter to her children. Different research work[8] shows that of the 40 thousand animal species that exist on the planet, more than 12 thousand are in danger of extinction. One out of eight birds can disappear forever. One out of four mammals is threatened. Three out of four insects are in risk of disappearing forever.

It is incredible to realize that we are living the most serious crisis of extinction of the living species in the history of life on planet Earth. The rate of extinction of living species is at the present time 100 times faster than in the times when there were no humans in the Earth. It is incredible to realize that today there is three times more fresh water in dams than in the rivers of planet Earth.

We cannot keep on contaminating our Mother Earth. In the middle of the Pacific Ocean, research indicates, there are three kilograms of plastic for each half kilogram of plankton, the fish’s food.

We cannot accept that the capitalist system reduces the land to a simple commodity. The land and biodiversity can´t become goods that can be sold and monopolized under the laws of the market. We, the indigenous people and farmers from Bolivia, suffer today, in our experience, the danger of land commodification. We know that land concentration in a few hands is the source of all the social injustices and the greatest abuse against the land itself. To speculate with the land, overexploit the land and to accumulate earth can only take us to a bigger social and environmental imbalance.

The Earth should be handled under communitarian criteria with complementarity and respect. It is the society as a whole that should manage in a responsible and harmonic way the Earth and all the resources that she provides.

The respect of Mother Earth and its communitarian management is essential to heal the planet and save the life.

7. Basic services as a human right

We, the indigenous people of the planet, proclaim that the basic services of education, health, water, communication, transport and access to computer science are a human right. They are a human right because they are essential services for life in society. For that reason, since they are an essential human right, these services cannot become a private business, instead they should constitute the basis of public services.

What is the world´s situation today in terms of knowledge? What we see, in countries and regions, are small oases of knowledge in the middle of great deserts of delay and marginality. This has been, to a great extent, the result of the privatization of the education systems in the last decades. The quality of public education, with a few exceptions in the world, has been deteriorating. States have been reducing their budgets for education and they are concentrating in basic education and training skills oriented to production. Education, generally, and the right to write and read, has become the asset of the richer and an almost unreachable hope for the poorest, to the majority of the population in the planet.

If we think about who manages science and technology on the planet, once again we find small privatized islands in the middle of immense oceans of exclusion, marginality and delay. It is the large transnational companies, through a complex system of intellectual property, that pay and maintain the costs of science and technology in the planet. Education and knowledge in private hands has one objective: to perpetuate and to reproduce the capitalist system that is killing the planet. In order to break the monopoly of knowledge and put into the service of humankind it is fundamental to guarantee education as a human right, and therefore, as a public service, accessible to society and guaranteeing the democratization of the access to knowledge.

Scientific research cannot be privatized. It should be developed by States, promoting free access to its achievements, through free and open licenses that have proven their scientific and economic effectiveness.

The human right to health under the capitalist system is becoming a dead letter. In the great majority of the countries public health is totally deficient and covers a small share of the population. Only those who have money can access to health services. Health is becoming more and more a business instead of a service to all human beings. Big insurance agencies and private health systems treat people like consumers, like buyers of some merchandise, and that merchandise is nothing less than the right to life. The situation worsens by the increasing monopoly of drug licenses in the hands of a group of big pharmaceutical companies. The financing for the research on new medicines is not focused on the vast diseases that affect humankind, but on those that are more profitable.

Health is a human right and cannot be treated like a private business; it should remain and be strengthened as a quality universal public service for all.

Today´s world is the world of telecommunications, transportation and access to computer science. These services cannot be considered business opportunities, because a population without the ability to communicate with each other will end up isolated and marginalized. Today, in spite of the importance of these services, the statistics indicate that investments are concentrated especially in those sectors that can pay for these services and generate substantial profit. The right to communication is a human right that must not be controlled by big transnational companies. Society as a whole must take back these services to turn them into universal public services, accessible to all the population.

In order to save the planet, it is essential to guarantee these human rights to all the population. A population without rights is a population incapable of protecting our Mother Earth. Therefore, our task is to guarantee that these services become human rights through efficient public and social management.

8. Consume just what is necessary and prioritize the consumption of local production

There is hunger in a world of abundance and waste. Every day, 100,000 human beings die of hunger[9]. The hunger in “underdeveloped” countries is the cause of 95 percent of deaths. Every five seconds, a child under ten years dies of hunger. Every four minutes, somebody loses their eyesight due to the lack of Vitamin A. There are 854 million human beings seriously undernourished, mutilated by permanent hunger[10].

FAO studies indicate that current agricultural production capacity could feed 12,000 million human beings, almost double the current world population[11]. Nevertheless, we are not producing what is necessary to feed the world, but instead just what the market and increasing anxiety for profit demand.

We must end consumerism, waste and luxury. In the poorest regions of the planet, millions of humans die of hunger every year; at the same time, in the richest region of the planet, millions of dollars are spent to reduce obesity. We consume in excess, waste natural resources and produce the waste that contaminates Mother Earth.

To the climate change crisis and the energy crisis, the growing food crisis is added, which is tied to the other two crises. Food prices have grown 45 percent in the last nine months[12]. Cereals prices have risen 41 percent; vegetable oils have risen 60 percent, and dairy products 83 percent. The ECLAC estimates that an increase of 15 percent in the price of food increases the incidence of the poverty by almost three points, from 12.7 percent to 15.9 percent. The rise in the price of a barrel of oil has increased the production and transport costs of the agricultural products. It is necessary to add the effect of the natural disasters caused by climate change in several agricultural regions of the planet. The production of bio-fuels also contributes to the increase in food prices.

This food crisis is going to be deepened by another factor: the free market. In 2006, food exports increased eight percent compared to the previous years. Nevertheless, per capita food production just grew 1.1 percent in nine years[13]. Food distribution is carried out more and more according to the pressures of the market instead of the needs of the population. Big agricultural exporting countries have populations with chronic hunger. The production and commercialization of food should be socially regulated; it cannot be left to the forces of the free market.

Countries must prioritize the consumption of local production. A product that crosses half of the world to arrive at its destiny cannot be cheaper than that one produced domestically. If we consider the environmental costs involved in transporting this merchandise, the energy consumed and the amount of carbon emissions that generates, we arrive at the conclusion that it is healthier for the planet and humankind to prioritize the consumption of local production. The neoliberal model prioritized agro-export commercial agriculture. Today we must reverse that tendency and promote the development of production towards domestic consumption, especially as regards food and basic products. International trade must be a complement to local production. In no way can we can privilege the international market at the expense of national production. A report of the UN considers that the global market for basic food, such as wheat, is very sensitive to unexpected price variations. Therefore, the countries that import most of their food consumption are more exposed to extreme hungers.

We cannot allow, for the sake of increasing productivity, to generalize the use genetically modified organisms. Nature cannot be subjected to the whims of a laboratory without suffering the consequences of transgenic products in the future.

To consume what is necessary and prioritize the consumption of local production is a priority to save the planet, humankind and life itself.

9. Respect for cultural and economic diversity

Capitalism has tried to homogenize us all into becoming simply consumers. For the North, there is a single model of development – theirs. The neoliberal prescriptions from the World Bank and the International Monetary Fund have led to a crisis in the majority of countries. Nevertheless, the World Trade Organization insists on a unique prescription for all countries. The unique models at the economic level imply generalized acculturation processes to impose us a single culture, a single fashion, a single way of thinking and seeing the world: the capitalist view. Capitalist globalization thus comes to destroy the wealth of life, its diversity.

We, the indigenous people of the planet, do not believe in a single solution for everybody. Human beings are diverse. We live in communities with their own identity, with cultural characteristics. To destroy a culture, an attack on the identity of a community, is the most serious damage than be done to humankind. We, the indigenous people of the planet, think that there has not been nor will there be a unique model of life that can save the world. We are conscious that we live and act in a plural world, and a plural world must respect diversity, which is another name for life.

Respect and peaceful and harmonic complementariness between the diverse cultures and economies are essential to save the planet, humankind and life.

10. To live well

We want to build communitarian socialism in harmony with Mother Earth. This is our way to live in the world. Our vision of harmony with nature and between human beings is opposed to the egoistic, individualistic and accumulation-based vision of the capitalist model.

We, the indigenous people of the planet, want to contribute to the creation of a fair, diverse, inclusive, balanced world in harmony with nature in order to live well with all the people.

We decided to live well because we do not aspire to live better than each other. We do not create in the linear and accumulation-based conception of progress, or unlimited development of some at the expense of others and nature. We should complement instead of competing amongst ourselves. We should share with, instead of taking advantage of, our neighbor. To live well is to think not only in terms of per capita income, but in terms of cultural identity, community, harmony between oursevles and with our Mother Earth.

We, the indigenous people of the planet, believe in communitarian socialism in harmony with nature. Socialism based on the people, the communities instead of public sector bureaucracy that puts its privileges before those of the whole society. In our indigenous practice the authorities are community servants instead of people who benefit from the community. Communitarian socialism prioritizes the interests of the community instead of the privileges of a few powerful ones. Communitarian socialism stands up for the common welfare before the individual benefit. Communitarian socialism fights for human rights, economic, social and cultural rights.

But the communitarian socialism that we proclaim, unlike other models that failed in the past, not only considers the person, but also nature and diversity. It is not about following a unique development model of industrialization at all costs. We do not believe in unlimited progress but in the balance and the complementarity between human beings, and fundamentally with the Mother Earth.

We do not have many alternatives. Either we follow the way of capitalism and death, or we take the path of harmony with nature and life. We will continue speak out until real changes is achieved. Our voice comes from far back and across great distance. Our voice is the voice of the snowed capped-peaks that are losing their white “ponchos”.

Change is not easy since those that have always been powerful must renounce their privileges and profits. We do not have many alternatives. Either the privileges of those powerful ones remain untouched, or we guarantee the survival of life on Earth. This what I say comes from my own experience. Today, in my country, we must choose between those privileges, or well living.

I know that this change in the world is much more difficult than change just in my country, but I have complete confidence in human beings, their consciousness, and their capacity to reason and learn from their mistakes. I believe that we human beings can recover our roots. I believe that human beings can build a more equitable world, a diverse, inclusive and balanced world, a world that lives in harmony with nature, with Mother Earth.


[1] IPCC was created in 1988 by the United Nations Environment Programm (UNEP) y the World Meteorological Organization. Climate Change Report 2007: Impacts, adaptation, vulnerability 2007.

[2] SIPRI Stockholm International Peace Research Institute. World and regional military expenditure estimates 1988 – 2006.

[3] BBC World. Global Water Crisis. “Planet under pressure” is a series of research articles on some of the most important environmental issues in the 21 century, 2004.

[4] World Water Development Report (WWDR) U.N.O., Water for people Water for life, 2003.

[5] Idem 5.

[6] AFP. Oil 2008.

[7] Report from the UN-Energy –group in cooperation with the UN FAO.

[8] Unión Internacional para la Conservación de la Naturaleza. Catálogo Oficial de la Unión Mundial. Lista Roja. 2003.

[9] Jean Ziegler, UNO The Right to Food.

[10] World Vision. Global Crisis: The hunger problem in the world. FAO, the state of foods safety in the world, 2006.

[11] Considering a normal intake of 2700 calories per individual adult on a day.

[12] Statistics from the UN FAO. Economics, april 19th, 2008.

[13] BBC World. Bio-fuels versus Food. LIDEMA, 2008.

Les 10 commandements pour sauver la planète, l'humanité et la vie

(Evo Morales) Nous, les peuples autochtones de la planète, ont senti et toujours pratiqué un grand respect à la Terre Mère. Pour nous, la Terre Mère, c'est la vie elle-même, et pour cette raison que nous avons vécu pendant des milliers et des milliers d'années en harmonie avec la nature. Aujourd'hui, notre Terre mère est gravement malade. La planète Terre a la fièvre. Nous n'avons jamais vu auparavant comment-cimes enneigées et les glaciers disparaissent. Nous n'avons jamais vu auparavant comment des milliers d'espèces animales et végétales disparaissent. Nous n'avons jamais vu auparavant tant de désastres sociaux et environnementaux, à chaque fois beaucoup plus fortes et plus fréquentes. Nous sommes dans un moment de l'histoire où nous devons prendre des décisions, avant que la nature les fait pour nous. Si la température du globe continue d'augmenter et nous ne faisons pas quelque chose à ce sujet, l'impact du changement climatique mai avoir des conséquences fatales pour la planète, l'humanité et la vie. Nous n'avons pas beaucoup de temps. Nous devons agir rapidement. Ce millénaire qui vient de commencer doit être le millénaire de la vie, les objectifs du Millénaire de l'espoir, les objectifs du Millénaire de l'harmonie entre les êtres humains et la nature. Pour cette raison, je propose ces 10 commandements pour sauver la planète, l'humanité et la vie.

1. Pour terminer avec le capitalisme

Il ne fait aucun doute que le changement climatique est le résultat de l'activité humaine. Des milliers de scientifiques du monde entier ont parlé. Il n'ya pas de doutes sur les effets terribles que l'augmentation de la température de la planète peut provoquer dans les prochaines décennies. Nous savons déjà que, si les augmentations de la température mondiale entre un et six degrés Celsius au cours des 100 prochaines années, elle entraînerait la disparition d'entre un cinquième et un tiers de toutes les espèces de la flore et la faune dans le monde. En outre, l'augmentation de la température entraînerait l'inondation des îles et des côtes, sur les rives de laquelle des millions de personnes vivent [1]. Maintenant, nous savons tous que le réchauffement global de la terre est un effet de la terre est un effet des émissions de dioxyde de carbone. Ainsi, nous savons tous que les émissions de dioxyde de carbone est essentiellement le résultat de l'utilisation excessive d'huile et d'autres énergies fossiles. Par conséquent, l'ensemble du monde des campagnes sont organisées pour consommer moins de pétrole afin de réduire les émissions de carbone, de recyclage des déchets et de protéger l'environnement. Néanmoins, les scientifiques disent que ces campagnes n'ont pas réussi à contenir le réchauffement climatique sur la planète terre. Nous, les peuples autochtones, sachez que ces campagnes ne le combattons pas les causes structurelles qui ont causé le plus grave de toutes les maladies dont souffre la Terre-Mère. Nous savons que, pour soigner la Terre Mère, il est nécessaire d'être consciencieux que cette maladie a un nom: le système capitaliste mondial. Il ne suffit pas, ni équitable, pour dire que le changement climatique est seulement le résultat de l'activité des êtres humains sur la planète. Il est nécessaire de dire que c'est un système, une façon de penser et de sentir, une manière de produire de la richesse et la pauvreté, un modèle de «développement» qui nous emmène au bord d'un abîme. C'est la logique du système capitaliste qui détruit la planète, la recherche du profit, le désir de profit de plus en plus au-dessus de tout. C'est la logique des sociétés transnationales dont le seul intérêt réside dans l'augmentation des profits et réduire les coûts. C'est la logique sans fin de consommation, d'utiliser la guerre comme instrument pour obtenir les marchés et les marchés appropriés et des ressources naturelles. Afin de gagner davantage de marchés et des profits importants, ce n'est pas grave si les forêts sont détruites, les travailleurs victimes de violence et a tiré, et les services essentiels pour la vie humaine sont privatisées. Elle est en concurrence et du profit, le moteur du système capitaliste, où nous devons trouver l'origine, les causes et les explications de la crise climatique. Dans le capitalisme il n'ya pas d'objets sacrés ou digne de respect. Sous les mains de tout le capitalisme devient une marchandise: l'eau, les champs de plus en plus, génome humain, les cultures ancestrales, de la justice, l'éthique et la mort ... la vie elle-même. Tout, absolument tout, est vendu et acheté sous le capitalisme. Ainsi, il est possible que le changement climatique finissent par devenir des marchandises. Nous ne devons pas tomber dans la tromperie et la tromperie. Tant que subsiste le capitalisme, de ses effets sur le changement climatique persistent, aussi longtemps que le capitalisme existe, les émissions de carbone continuera d'augmenter, les terres agricoles va continuer à élargir et trash continueront à affluer de la planète. Let's leurrons pas: les idéaux d'une vie libre et digne sont incompatibles avec le mode de vie sous le capitalisme. Si nous voulons lancer une discussion sérieuse et sincère sur le changement climatique il faut savoir qu'il s'agit de la lutte entre deux manières de vivre, entre deux cultures: la culture des ordures et la mort, par rapport à la culture de la vie et la paix. Ceci est au coeur du débat sur le changement climatique. Afin de préserver la planète, la vie et l'espèce humaine, nous devons abattre le capitalisme.

2. Renoncer à la guerre

Il n'ya pas de pire agression contre la mère terre et ses enfants que la guerre. La guerre détruit la vie. Rien ni personne ne peut échapper à la guerre. Ceux qui luttent souffrent autant que ceux qui restent en dehors des repas juste pour nourrir la guerre. Terres et la biodiversité souffrent. Ainsi, l'environnement ne sera jamais le même après une guerre. Les guerres sont le plus grand gaspillage de vies et des ressources naturelles. Nous Boliviens savoir ce qu'est une guerre moyens. Après la guerre du Pacifique, dans le XVIII siècle, nous avons perdu notre accès à la mer. Ce fut une guerre parrainés par les sociétés anglaises établies au Chili, qui voulait le contrôle de guano, le salpêtre et le cuivre. Pendant la guerre du Chaco, entre 1932 et 1936, la Bolivie et le Paraguay a perdu plus de 90 mille vies. C'était une guerre provoquée par l'ambition de deux grandes compagnies pétrolières transnationales: la Standard Oil et Shell. Nous avons également perdu la Acre bolivien parce qu'elle était une région riche en gomme et caoutchouc. Telles sont les raisons historiques qui nous ont obligés à inclure un article dans notre nouvelle Constitution du projet État qui stipule expressément: "La Bolivie est un pays pacifiste, qui promeut la culture de la paix et le droit à la paix, ainsi que la coopération entre les peuples de la région et du monde, afin de contribuer à la connaissance mutuelle, le développement équitable et la promotion de l'interculturalité, en vertu de Total respect de la souveraineté des États. La Bolivie rejette toute guerre d'agression comme moyen d'une solution aux désaccords et les conflits entre Etats ... »(Art. 10). Or, dans la chaleur du 21e siècle, les guerres sont plus sophistiqués, mais les raisons qui mènent à eux continuent d'être les mêmes. Aujourd'hui, néanmoins, nous, peuples du monde, disposent des informations nécessaires pour dénoncer le gaspillage des ressources destinées à la guerre. Le budget militaire de tous les pays dans le monde dépasse 1.100 milliards de dollars chaque année [2]. Les États-Unis sont responsables de presque la moitié de ce budget, le Japon, la Grande-Bretagne, la France et la Chine sont responsables de 17 pour cent de ce budget. Plusieurs études montrent que seulement avec 24 milliards de dollars par an (2,6 pour cent du budget consacré à la guerre), la population qui souffre de la faim sur la planète pourraient être réduits de moitié. Autre fait: à peine 12 milliards de dollars (1,3 pour cent du budget du monde pour la guerre), la santé de la reproduction pourrait être garanti à toutes les femmes du monde. Sur la base de ces chiffres, nous, les peuples du monde, ont le droit de se demander comment il est possible de comprendre que d'une seule main des centaines de millions de dollars sont recueillis à atténuer les changements climatiques, tandis que de l'autre côté des millions de dollars sont dépensés dans les budgets de la mort et de destruction? Il ya une réponse simple à cette question: il n'ya pas de capitalisme sans guerre, la guerre est l'une des grandes industries du capitalisme, le deuxième au monde de l'industrie. Une fois encore, nous ne pouvons pas tomber dans un piège de la tromperie. Si nous voulons sauver la planète, nous devons mettre fin à l'industrie de la mort et de destruction, nous devons adopter une culture de la paix et la vie en tant que guide pour résoudre les problèmes et les conflits du monde, nous devons arrêter la course aux armements et l'initiative du désarmement afin de garantir la préservation de la vie dans la planète. Nous, le peuple indigène de la planète, doit dire au monde que nous croyons que ces millions et millions de dollars qui sont actuellement orientés vers l'industrie de la mort, doit être réorientée vers un fonds commun grands pour sauver la planète, l'humanité et la vie .

3. Un monde sans impérialisme ou du colonialisme

Le système capitaliste contient dans ses entrailles l'impérialisme et le colonialisme. La domination d'autrui, et le contrôle et la subordination des autres sont les moyens de «vivre» en vertu de ce "développement" modèle basé sur la concurrence plutôt que de complémentarité. Nous, les peuples autochtones du monde, sont ceux qui nous ont le plus souffert des conséquences du colonialisme et l'impérialisme. Non seulement ont-ils pris loin de nous nos territoires au nom de la «civilisation», mais ils ont aussi essayé de nous enlever notre identité. Ils ont voulu «nous civiliser», comme si nous étions des animaux sans âme. Le colonialisme et l'impérialisme de commencer la prémisse selon laquelle il ya un monde à découvrir, un monde à conquérir, un monde à dominer. Au fil des siècles, les impérialistes et les colonialistes ont voulu nous imposer l'idée que le Nord est celui qui doit enseigner, et le Sud est à apprendre. Le colonialisme et l'impérialisme concevoir un monde divisé et fragmenté. Ils sont d'un côté, et nous - le reste du monde - sont de l'autre. Au fil des siècles, ils ont divisé le monde en deux: un monde de prospérité et de progrès, et un monde de retard et de la négligence, un monde "développé" et un "sousdéveloppés » monde. Pourtant, semble maintenant que, face à la tragédie environnementale qui affecte la planète, nous sommes «tous» les responsables, les pays «développés» et «sous-développés". Ce n'est pas vrai, c'est une fraude. A partir de 1860, en Europe et Amérique du Nord ont une part de 70 pour cent des émissions de dioxyde de carbone, qui causent l'effet de serre qui est en surchauffe la planète, dont les principales responsables de la surexploitation des forêts, la flore, la faune, l'eau, les minéraux et le pétrole est le «développés» du Nord. C'est le «développés» du Nord qui a basé sa croissance économique sur l'utilisation intensive des ressources mondiales et sur le limogeage d'un pays sur le Sud. Nous n'allons pas faire un pas dans le piège: c'est le «développés» du Nord qui a une immense dette écologique avec le Sud et le monde entier! Dans le monde du développement "capitaliste" et dans le forum qui regroupe tous les pays, les Nations Unies, tous les pays sont égaux. À l'ONU il ya des pays de première classe et les pays de deuxième classe. Les pays en première classe sont les pays qui ont le droit à un veto. Sur les 189 pays aux Nations unies, une poignée de cinq pays, dans ce qu'on appelle le Conseil de sécurité, ont le pouvoir de vie pour empêcher tout accord avec un vote unique, de leur propre vote. C'est un autre exemple de l'impérialisme et le colonialisme dans la chaleur du 21e siècle. Nous, les peuples autochtones du monde, croient qu'il est nécessaire de démocratiser effectivement le Conseil de sécurité des Nations Unies. Ne devrait plus y avoir des membres à vie avec le droit de veto. Nous devrions tous avoir les mêmes droits. Un monde de nations ayant les mêmes droits devraient être un monde où les différences et les asymétries entre les pays sont adressées, un monde où les inégalités entre les régions et pays sont prises en compte, un monde où un traitement différencié et plus favorable est accordé aux petites économies. Il est impossible de concourir dans des conditions identiques dans un monde inégal. Au lieu de la concurrence il doit y avoir complémentarité. Nous devons examiner les caractéristiques, les différences, les points forts et les faiblesses de chaque pays et chaque région. Nous avons besoin de se compléter mutuellement et non plus seulement en concurrence les uns avec les autres. Un monde multipolaire est un monde avec ni l'impérialisme ni colonialisme, un monde équilibré, sans centres hégémoniques du pouvoir, un monde divers et complémentaires.

4. L'eau comme un droit pour tous les êtres vivants

Sans eau il n'ya pas de vie. Le stock d'eau douce est en baisse dans le monde. Un sur cinq chez l'homme n'a plus accès à l'eau potable [3]. Près d'un sur trois ne dispose pas de moyens appropriés d'assainissement de base. De toutes les crises sociales et naturelles auxquelles nous sommes confrontés en tant qu'êtres humains, l'eau est celle qui affecte la plupart de notre survie et celle de la planète. Il est prévu que, dans les 20 prochaines années, la moyenne mondiale de l'approvisionnement en eau par habitant baissera d'un tiers. Il ya trois causes de cette catastrophe: la croissance démographique, l'augmentation de la pollution et le changement climatique [4]. Selon un rapport des Nations Unies, d'ici le milieu de ce siècle, et dans les plus beaux paysages, deux milliards de personnes dans 48 pays souffriront à cause du manque d'eau. Pas tout le monde a le même accès à l'eau. Enfants nés dans le pays "développés" consomment entre 30 et 40 fois plus d'eau que ceux nés en "développement". Les plus touchés sont toujours les plus pauvres, puisque 50 pour cent de la population "en développement" les pays sont exposés au danger des sources d'eau contaminées. Vers le milieu de ce siècle, la planète auront perdu 18.000 kilomètres cubes d'eau douce, un montant neuf fois plus grand que ce qui est utilisé chaque année pour l'irrigation [5]. Selon le rapport du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC), organisé par l'Organisation des Nations Unies, d'ici l'an 2020, pour atteindre 250 millions de personnes en Afrique sub-saharienne seront confrontées à des pénuries d'eau, et dans certains pays, la production alimentaire aura été réduite de moitié. Certaines régions de l'Asie sera en danger à cause de la fonte des glaciers dans les régions montagneuses comme l'Himalaya. En Bolivie, les grands pics enneigés perdent leurs ponchos "blanc" (CAPES). La Commission économique pour l'Amérique latine et les Caraïbes a estimé les pertes subies par les récentes inondations subies par "La Niña" phénomènes à 517 millions de dollars, environ 5,4% du PIB de la Bolivie, Pour faire face à cette crise mondiale de l'eau que nous devons commencer à déclarer que l'accès à l'eau est un droit humain et, par conséquent, un service public qui ne peuvent être privatisées. Si l'eau est privatisée et marchandisée, nous ne serons pas en mesure de garantir l'eau pour tous. Il est essentiel de considérer l'eau comme un droit humain. Nous, les peuples autochtones de la planète, crier au monde: l'eau, comme un droit pour tous les êtres vivants et la Terre mère, doivent être préservés et protégés contre le libre marché et des accords de libre-échange, l'eau, comme un droit pour tous, doit être exclu de l'Organisation mondiale du commerce, l'eau et l'approvisionnement en eau potable, comme droit d'un peuple, doit être laissée en dehors du marché et les lois de but lucratif. Nous, les peuples autochtones, sont l'organisation et la promotion d'une convention internationale sur l'eau, afin de déclarer l'eau comme un droit humain, protéger les sources d'eau et éviter sa privatisation et la monopolisation par quelques-uns. Une tâche urgente pour sauver la planète, l'humanité et la vie est de garantir l'eau comme un droit humain et un droit pour tous les êtres vivants.

5. Propres et les sources d'énergies non polluantes

Certaines données nous permet de comprendre ce qui se passe dans le monde avec l'utilisation de l'énergie et de sa relation avec la nature. On estime qu'en l'an 1751, les émissions de dioxyde de carbone provienne de feux de combustibles fossiles était d'environ 3 millions de tonnes. Au cours de l'année 2006, environ 8,379 millions de tonnes de dioxyde de carbone ont été émis dans l'atmosphère. Aujourd'hui, il ya plus de dioxyde de carbone dans l'atmosphère que à tout moment dans les 650.000 dernières années. En 2007, la concentration de dioxyde de carbone atmosphérique était de 37% de plus qu'au début de la révolution industrielle. En à peine deux siècles, une grande partie des combustibles fossiles a créé des millions d'années a été consommée. Depuis le début du 21e siècle, nous avons vécu les années les plus chaudes dans les 1000 dernières années. Le Panel intergouvernemental sur le changement climatique, organisée par l'ONU, a fait savoir que les émissions de carbone réduites de 60 pour cent. Administrations gouvernementales, telles que celle dirigée par le président George W. Bush refuse d'entendre ces conseils. Pire encore, ce gouvernement refuse d'appliquer la Convention de Kyoto qui a créé la réduction des émissions de carbone de seulement 8 pour cent! Et ce qui peut être dit au sujet du pétrole? Nous vivons le début de la fin de l'ère du pétrole. Au rythme actuel de la production de pétrole, en l'absence de nouvelles réserves se trouvent, les réserves mondiales actuelles ne durerait pas plus de 50 ans. Les seules réserves mondiales de pétrole qui sont en croissance sont celles dans les pays arabes, mais on estime qu'ils vont commencer à tomber d'ici l'an 2010. Une crise énergétique du monde industrialisé semble se rapprocher comme jamais vu auparavant. Comme nous le savons tous, le prix du pétrole n'a cessé d'augmenter au cours des deux dernières décennies, passant de 18 dollars le baril en 1988 à 124 dollars le baril en 2008 [6]. En dépit des prix du pétrole a été multiplié par six, les émissions de dioxyde de carbone n'ont pas diminué. Tout indique que cette situation va obliger les pays en Amérique du Nord à revenir à la production de charbon. En fait, la production des centrales de production d'énergie alimentée au charbon aux États-Unis ont augmenté de façon remarquable dans les dernières années. D'ici 2004 Février, plus de 36 États avaient prévu au moins 100 cents plantes nouvelles pour la production d'électricité alimentée au charbon. Si la moitié de ces plantes débuter les opérations, nous aurons un nouveau facteur d'accroissement des émissions de carbone. Pour ce scénario, il faut ajouter la production de ce qu'on appelle la bio-énergie, ce qui n'est pas une solution au problème du changement climatique, mais plutôt il les choses pourraient encore pire. Un rapport de la Food and Agriculture Organization des Nations Unies [7] indique que la disponibilité alimentaire peut être menacée par la production de bio-carburant, les terres agricoles, eau et autres ressources ne sont plus destinés à la production de nourriture. Ce phénomène se produit déjà en Bolivie. Comme nous le savons tous, la demande de maïs et de soja a augmenté très rapidement au cours des dernières années, puisque la possibilité de bio-carburant a commencé peu après l'an 2000. À partir de cette date, les prix de ces deux produits ont augmenté et, par conséquent, d'hectares de plus en plus de terres sont orientés vers les produire et moins et pour la production de blé, pour citer un exemple. Ceci a produit, comme prévu, une augmentation du prix du blé et, par conséquent, le prix de la farine et du pain. L'augmentation du prix du soja a affecté le prix des autres huiles végétales. La volaille, la viande de bétail et de produits laitiers les prix ont augmenté aussi, puisque tous ces animaux sont de gros consommateurs de maïs et de soja. En Bolivie, nous subissons les effets de cette chaîne des effets négatifs dans l'économie des ménages. Aujourd'hui, même la Banque mondiale et le Fonds monétaire international, disons que l'augmentation globale actuelle des prix alimentaires est en partie dû à la production de bio-carburants. Ainsi, même un journal bien connu des États-Unis, The New York Times, affirme que le monde «développé» est de générer des effets négatifs, ce qui contribue à la crise économique "à travers son« soutien à la bio-carburants "de production. Il est nécessaire d'ajouter qu'un rapport préparé par un groupe de scientifiques à proximité de la lauréate du prix Nobel de chimie Paul Crutzen, indique que l'application d'engrais sur les terres destinées aux bio-carburants produit de grandes quantités d'oxyde nitreux, l'un des gaz à effet de serre ". De toutes ces données, nous n'avions pas tort quand on disait que les voitures se nourrir de l'essence est juste comme emportant la nourriture des êtres humains. Planète Terre a besoin de contrôle de la consommation excessive d'énergie et le développement de sources d'énergie alternatives. L'énergie solaire, énergie géothermique, l'énergie éolienne, énergie hydroélectrique dans les petites et moyennes entreprises sont toutes des options que nous devons promouvoir. Le développement de sources d'énergie propre et respectueuse de l'environnement est l'une des tâches essentielles pour sauver la planète, l'humanité et la vie.

6. Respect de la Terre-Mère

La terre ne peut être considérée comme juste une ressource naturelle. La vérité est que derrière la crise des changements climatiques et la crise énergétique est le conflit entre deux manières différentes de concevoir le monde: celle qui considère la terre comme une marchandise, et un autre, celui que nous défendons, les populations autochtones de la planète, que dit que la terre est la patrie de tous les êtres vivants. La terre est la vie elle-même. Aujourd'hui, notre Mère Terre est malade, malade du capitalisme. Et comme toute mère malade, la Terre mère peut à peine fournir un abri à ses enfants. Différents travaux de recherche [8] montre que sur les 40 mille espèces animales qui existent sur la planète, plus de 12 mille sont en danger d'extinction. Un oiseau sur huit peut disparaître pour toujours. Un mammifère sur quatre est menacée. Trois insectes sur quatre sont en risque de disparaître à jamais. Il est incroyable de constater que nous vivons la crise la plus grave d'extinction des espèces vivantes dans l'histoire de la vie sur la planète Terre. Le taux d'extinction des espèces vivantes est à l'heure actuelle 100 fois plus rapide que dans les moments où il n'y avait pas d'humains sur la Terre. Il est incroyable de se rendre compte que aujourd'hui il ya trois fois plus d'eau douce dans les barrages que dans les fleuves de la planète Terre. Nous ne pouvons pas continuer à contaminer notre Mère la Terre. Au milieu de l'océan Pacifique, la recherche indique, il ya trois kilos de plastique pour chaque demi-kilogramme de plancton, la nourriture du poisson. Nous ne pouvons pas accepter que le système capitaliste réduit le terrain à une simple marchandise. La terre et la biodiversité ne peuvent pas devenir des marchandises qui peuvent être vendus et monopolisé par les lois du marché. Nous, les peuples indigènes et les paysans de Bolivie, souffrent aujourd'hui, dans notre expérience, le risque de marchandisation des terres. Nous savons que la concentration des terres entre quelques mains est la source de toutes les injustices sociales et la plus grande violence contre la terre elle-même. De spéculer avec la terre, surexploiter la terre et à accumuler de la Terre ne peut que nous amener à un plus grand déséquilibre social et environnemental. La Terre devrait être traité en vertu des critères communautaires de complémentarité et de respect. C'est la société dans son ensemble qui doit gérer de façon responsable et harmonieuse de la Terre et toutes les ressources qu'elle fournit. Le respect de la Terre Mère et sa gestion communautaire est essentiel pour guérir la planète et sauver la vie.

7. Les services de base comme un droit humain

Nous, les peuples autochtones de la planète, proclamer que les services de base de l'éducation, la santé, l'eau, la communication, les transports et l'accès à l'ordinateur de la science sont un droit humain. Elles sont un droit de l'homme parce qu'ils sont des services essentiels à la vie en société. Pour cette raison, car elles sont un droit humain essentiel, ces services ne peuvent pas devenir une entreprise privée, au lieu qu'ils devraient constituer la base des services publics. Quelle est la situation du monde aujourd'hui en termes de connaissances? Ce que nous voyons, dans les pays et les régions, sont de petites oasis de la connaissance dans le milieu de grands déserts de retard et la marginalité. Cela a été, dans une large mesure, le résultat de la privatisation des systèmes éducatifs dans les dernières décennies. La qualité de l'enseignement public, à quelques exceptions près dans le monde, s'est détériorée. Les États ont réduit leurs budgets pour l'éducation et ils se concentrent dans l'éducation de base et une formation professionnelle orientée vers la production. L'éducation, en général, et le droit d'écrire et lire, est devenu l'atout de la plus riche et d'un espoir presque inaccessible pour les plus pauvres, pour la majorité de la population de la planète. Si nous pensons savoir qui gère la science et la technologie sur la planète, une fois de plus nous trouvons de petites îles privatisée au milieu d'immenses océans de l'exclusion, la marginalité et de retard. Il s'agit des grandes entreprises transnationales, à travers un système complexe de la propriété intellectuelle, que la rémunération et de maintenir les coûts de la science et la technologie de la planète. L'éducation et de connaissances dans des mains privées n'a qu'un seul objectif: perpétuer et de reproduire le système capitaliste qui tue la planète. Afin de briser le monopole de la connaissance et la mettre au service de l'humanité, il est fondamental de garantir l'éducation comme un droit humain, et donc, comme un service public, accessible à la société et de garantir la démocratisation de l'accès au savoir. La recherche scientifique ne peut pas être privatisée. Il devrait être élaboré par les États, de promouvoir l'accès gratuit à ses réalisations, à travers les licences libres et ouvertes qui ont prouvé leur efficacité scientifique et économique. Le droit humain à la santé dans le système capitaliste est d'être lettre morte. Dans la grande majorité des pays de la santé publique est tout à fait déficiente et couvre une petite part de la population. Seuls ceux qui ont de l'argent peuvent avoir accès aux services de santé. La santé est de plus en plus d'une entreprise au lieu d'un service à tous les êtres humains. Big organismes d'assurance et les systèmes de santé privés traiter les gens comme des consommateurs, comme les acheteurs de certaines marchandises, que la marchandise n'est rien moins que le droit à la vie. La situation se dégrade par le monopole croissant de licences de drogue dans les mains d'un groupe de grandes sociétés pharmaceutiques. Le financement pour la recherche de nouveaux médicaments n'est pas axée sur les maladies qui affectent l'humanité immense, mais sur celles qui sont plus rentables. La santé est un droit humain et ne peut être traitée comme une entreprise privée, elle devrait rester et être renforcée par la qualité du service public universel pour tous. Le monde d'aujourd'hui est le monde des télécommunications, le transport et l'accès à l'informatique. Ces services ne peuvent pas être considérés comme des occasions d'affaires, car une population qui n'a pas la capacité de communiquer les uns avec les autres finiront isolés et marginalisés. Aujourd'hui, en dépit de l'importance de ces services, les statistiques indiquent que les investissements sont concentrés surtout dans les secteurs qui peuvent payer pour ces services et générer des bénéfices substantiels. Le droit à la communication est un droit fondamental qui ne doit pas être contrôlée par de grandes sociétés transnationales. La société dans son ensemble doit reprendre ces services pour les transformer en services publics universels, accessibles à toute la population. Afin de sauver la planète, il est essentiel de garantir ces droits de l'homme à toute la population. Une population sans droits est une population incapable de protéger notre Mère la Terre. Par conséquent, notre tâche est de garantir que ces services deviennent des droits de l'homme grâce à une gestion publique efficace et sociale.

8. Ne consomment que ce qui est nécessaire et de prioriser la consommation de la production locale

Il ya la faim dans un monde d'abondance et de gaspillage. Chaque jour, 100.000 êtres humains meurent de faim [9]. La faim dans les «sousdéveloppés" les pays est la cause de 95 pour cent des décès. Toutes les cinq secondes, un enfant de moins de dix ans meurt de faim. Toutes les quatre minutes, quelqu'un perd la vue à cause du manque de vitamine A. Il ya 854 millions d'êtres humains gravement sous-alimentés, mutilés par la faim permanente [10]. Études de la FAO indiquent que la capacité actuelle de production agricole pourrait nourrir 12.000 millions d'êtres humains, presque le double de la population mondiale actuelle [11]. Néanmoins, nous ne produisons pas ce qui est nécessaire pour nourrir le monde, mais plutôt l'importance du marché et de l'anxiété croissante de la demande sans but lucratif. Nous devons mettre fin consumérisme, le gaspillage et le luxe. Dans les régions les plus pauvres de la planète, des millions d'humains meurent de faim chaque année, dans le même temps, dans la région la plus riche de la planète, des millions de dollars sont dépensés pour réduire l'obésité. Nous consommons en excès, le gaspillage des ressources naturelles et produisent des déchets qui contaminent la Terre Mère. Pour la crise des changements climatiques et la crise énergétique, la crise alimentaire est ajoutée, qui est liée aux deux autres crises. Les prix alimentaires ont augmenté de 45 pour cent au cours des neuf derniers mois [12]. Les prix des céréales ont augmenté de 41 pour cent; les huiles végétales ont augmenté de 60 pour cent, et les produits laitiers 83 pour cent. La CEPALC estime qu'une augmentation de 15 pour cent dans le prix des aliments augmente l'incidence de la pauvreté de près de trois points, passant de 12,7 pour cent à 15,9 pour cent. La hausse du prix du baril de pétrole a augmenté les coûts de production et du transport des produits agricoles. Il est nécessaire d'ajouter les effets des catastrophes naturelles causées par les changements climatiques dans plusieurs régions agricoles de la planète. La production de bio-carburants contribue également à l'augmentation des prix alimentaires. Cette crise alimentaire qui va être approfondi par un autre facteur: le marché libre. En 2006, les exportations de produits alimentaires ont augmenté de huit pour cent par rapport aux années précédentes. Néanmoins, la production alimentaire par habitant a augmenté seulement de 1,1 pour cent en neuf ans [13]. La distribution d'aliments est effectuée de plus en plus selon les pressions du marché au lieu des besoins de la population. Grands pays exportateurs agricoles ont des populations à la faim chronique. La production et la commercialisation de denrées alimentaires devraient être socialement réglé, il ne peut pas être laissé aux forces du marché libre. Les pays doivent établir des priorités de la consommation de la production locale. Un produit qui traverse la moitié du monde à parvenir à son destin ne peut pas être meilleur marché que celle-là de production intérieure. Si l'on considère les coûts environnementaux liés au transport de ces marchandises, l'énergie consommée et la quantité d'émissions de carbone qui génère, nous arrivons à la conclusion qu'il est plus sain pour la planète et l'humanité à la priorité à la consommation de la production locale. Le modèle néolibéral priorité agro-export agriculture commerciale. Aujourd'hui, nous devons inverser cette tendance et promouvoir le développement de la production vers la consommation intérieure, en particulier en ce qui concerne les produits alimentaires et de base. Le commerce international doit être un complément à la production locale. En aucun cas nous ne pouvons privilégier le marché international au détriment de la production nationale. Un rapport de l'ONU estime que le marché mondial pour l'alimentation de base, comme le blé, est très sensible aux variations de prix inattendues. Par conséquent, les pays qui importent l'essentiel de leur consommation d'aliments sont plus exposés aux faims extrêmes. Nous ne pouvons pas permettre, dans un souci d'accroître la productivité, de généraliser l'utilisation des organismes génétiquement modifiés. La nature ne peut être soumis aux caprices d'un laboratoire sans avoir à subir les conséquences de produits transgéniques dans l'avenir. À consommer ce qui est nécessaire et de prioriser la consommation de la production locale est une priorité pour sauver la planète, l'humanité et la vie elle-même.

9. Le respect de la diversité culturelle et économique

Le capitalisme a essayé de nous homogénéiser tous à devenir simplement des consommateurs. Pour le Nord, il existe un modèle unique de développement - la leur. Les prescriptions néolibérales de la Banque mondiale et le Fonds monétaire international ont entraîné une crise dans la majorité des pays. Néanmoins, l'Organisation mondiale du commerce insiste sur une prescription unique pour tous les pays. Les modèles uniques sur le plan économique impliquent des processus d'acculturation généralisée à nous imposer une seule culture, une façon unique, une seule manière de penser et de voir le monde: le point de vue capitaliste. La mondialisation capitaliste en vient ainsi à détruire les richesses de la vie, sa diversité. Nous, les peuples autochtones de la planète, ne croient pas en une solution unique pour tout le monde. Les êtres humains sont diversifiés. Nous vivons dans des communautés avec leur propre identité, avec des caractéristiques culturelles. Pour détruire une culture, une attaque sur l'identité d'une communauté, est le dommage le plus grave que d'être fait pour l'humanité. Nous, le peuple indigène de la planète, pensent qu'il n'y a pas été ni ne sera là un modèle de vie unique qui peut sauver le monde. Nous sommes conscients que nous vivons et agissons dans un monde pluriel, et un monde pluriel, doit respecter la diversité, qui est un autre nom pour la vie. Le respect et la complémentarité pacifique et harmonique entre les diverses cultures et économies sont essentiels pour sauver la planète, l'humanité et la vie.

10. Pour bien vivre

Nous voulons construire le socialisme communautaire en harmonie avec notre mère la Terre. C'est notre façon de vivre dans le monde. Notre vision de l'harmonie avec la nature et entre les êtres humains est opposée à la vision égoïste, individualiste et fondée sur l'accumulation du modèle capitaliste. Nous, les peuples autochtones de la planète, veulent contribuer à la création d'un marché équitable, équilibrée monde diversifié, inclusif, en harmonie avec la nature pour vivre bien avec tout le peuple. Nous avons décidé de vivre bien parce que nous ne pas aspirer à vivre mieux que l'autre. Nous ne créons pas dans la conception linéaire et de l'accumulation à base de progrès, ou le développement illimité des uns au détriment des autres et la nature. Nous devrions compléter au lieu de rivaliser entre nous. Nous devons partager avec, au lieu de profiter de notre voisin. Pour vivre bien est de ne pas penser uniquement en termes de revenu par habitant, mais en termes d'identité culturelle, la communauté, l'harmonie entre oursevles et avec notre Mère la Terre. Nous, le peuple indigène de la planète, croient en socialisme communautaire en harmonie avec la nature. Socialisme fondé sur le peuple, les communautés plutôt qu'à l'administration du secteur public qui met ses privilèges avant ceux de la société tout entière. Dans notre pratique, les autorités autochtones sont des fonctionnaires de la communauté au lieu de personnes qui bénéficient de la communauté. Socialisme communautaire accorde la priorité aux intérêts de la collectivité plutôt que les privilèges de quelques unes puissant. Socialisme communautaire se lève pour le bien commun avant les intérêts individuels. Combats socialisme communautaire des droits de l'homme, les droits économiques, sociaux et culturels. Mais le socialisme communautaire que nous proclamons, à la différence d'autres modèles qui ont échoué dans le passé, ne considère pas seulement la personne, mais aussi la nature et la diversité. Il ne s'agit pas de suivre un modèle unique de développement de l'industrialisation à tout prix. Nous ne croyons pas au progrès illimité, mais dans l'équilibre et la complémentarité entre les êtres humains, et fondamentalement avec la Terre Mère. Nous n'avons pas beaucoup d'alternatives. Ou bien nous suivre la voie du capitalisme et la mort, soit nous prenons le chemin de l'harmonie avec la nature et la vie. Nous allons continuer à parler jusqu'à ce que des changements réels soient réalisés. Notre voix vient de loin et à travers de grandes distances. Notre voix est la voix de l'plafonné des sommets enneigés qui perdent leurs ponchos "blanc". Le changement n'est pas facile, car ceux qui ont toujours été puissants doivent renoncer à leurs privilèges et leurs profits. Nous n'avons pas beaucoup d'alternatives. Soit les privilèges des puissants restent intactes, ou nous garantir la survie de la vie sur Terre. Voilà ce que je dis vient de ma propre expérience. Aujourd'hui, dans mon pays, nous devons choisir entre ces privilèges, ou bien vivre. Je sais que ce changement dans le monde est beaucoup plus difficile que de changer juste dans mon pays, mais j'ai pleinement confiance dans les êtres humains, leur conscience et leur capacité de raisonner et d'apprendre de leurs erreurs. Je crois que nous, les êtres humains peuvent retrouver nos racines. Je crois que les êtres humains peuvent construire un monde plus équitable, un monde de diversité, inclusive et équilibrée, un monde qui vit en harmonie avec la nature, avec la Mère Terre.


[1] Le GIEC a été créé en 1988 par le Programme des Nations Unies pour l'environnement (PNUE) y l'Organisation météorologique mondiale. Climate Change 2007: Impacts, adaptation, la vulnérabilité 2007.

[2] SIPRI, Stockholm International Peace Research Institute. Monde et les dépenses militaires estimations régionales de 1988 à 2006.

[3] BBC World. Global Water Crisis. "Planète sous pression" est une série d'articles de recherche sur certaines des questions les plus importantes de l'environnement au cours du siècle 21, 2004.

[4] World Water Development Report (WWDR) UNO, l'eau pour les gens de l'eau pour la vie, 2003.

[5] Idem 5.

[6] AFP. Huile 2008.

[7] Rapport de l'ONU-Energie-groupe, en coopération avec la FAO de l'ONU.

[8] Unión Internacional para la Conservación de la Naturaleza. Catálogo Oficial de la Unión Mundial. Lista Roja. 2003.

[9] Jean Ziegler, ONU, Le droit à l'alimentation.

[10] World Vision. Crise mondiale: Le problème de la faim dans le monde. FAO, L'état de la sécurité des aliments dans le monde, 2006.

[11] Considérant une consommation normale de 2700 calories par individu adulte un jour.

[12] S tatistiques de la FAO de l'ONU. Economics, le 19 avril, 2008.

[13] BBC World. Bio-carburants par rapport aux aliments. LIDEMA 2008.