Différences entre les versions de « Icaros »
(Page créée avec « == ICAROS: Décrypter la religion secrète des puissants pour ne plus la subir... - Nov 2024 == {{#widget:youtube|id=J2ytwzUYSk0}} Source : https://youtu.be/J2ytwzUYSk0 === Extraits === center|600px == Pages connexes == * Planet Lockdown * Catherine Austin Fitts ») |
|||
| (10 versions intermédiaires par le même utilisateur non affichées) | |||
| Ligne 1 : | Ligne 1 : | ||
== | [[Fichier:Marco alias Icaros.png|vignette]] | ||
== Faux antagonismes comme stratégie de manipulation - 26 sep 2025 == | |||
Ou comment opposer deux demi-vérités pour faire passer un vrai mensonge... | |||
===Transcription=== | |||
<blockquote>Bonjour et bienvenue sur cette nouvelle capsule qui parlera comme les précédentes de guerre psychologique et de stratégie de manipulation. | |||
Cette fois-ci, on va parler d'un principe sophiste de raisonnement fallacieux qui est beaucoup utilisé dans la propagande et qui est celui qui consiste à créer des faux dilemmes, des fausses dichotomies, fausses polarités de façon à orienter la pensée. C'est une technique de manipulation qui est extrêmement efficace car dans cette réalité manifestée dans laquelle on se trouve, on est dans une réalité duelle et polaire. On définit les concepts en fonction de leur contraire. Tout est contraste dans ce monde, dans cette réalité manifestée dans laquelle on se trouve. On ne peut pas définir méchant si on ne sait pas ce que c'est que gentil, on ne peut pas définir généreux si on ne sait pas ce que c'est que avare. On ne peut pas définir chaud si on ne sait pas ce que c'est que fraude. | |||
Et donc tout est défini par contraste, tout existe grâce à son contraire, c'est pas très original de le dire, mais c'est un principe tellement essentiel de cette réalité polaire, duelle dans laquelle on se trouve, que les propagandistes l'exploitent à leur fin de façon à orienter la pensée en créant des fausses dichotomies, des fausses polarités. Et donc ce principe de manipulation est très connu à quiconque est familier avec le principe de la dialectique hégélienne par exemple. Le pouvoir va créer un problème, puis proposer une réaction, ce qui va donner lieu à une solution ou thèse, antithèse, synthèse. Donc j'en ai déjà parlé beaucoup par exemple en ce qui concerne le phénomène Donald Trump. On a créé un problème qui est l'immigration de masse, qui est la décadence du goût, de la culture, à laquelle on a opposé une réaction ou une solution qui est Trump, et ça va donner lieu un jour à une synthèse. | |||
Donc c'est la thèse, c'est le niveau zéro et l'antithèse c'est le niveau un, comme j'ai déjà eu l'occasion d'en parler en ce qui concerne cet exemple là. Au 20e siècle, on a opposé le communisme au fascisme, et qui sont, comme je l'ai expliqué dans mon article Kaifab sur Essential News, deux idéologies extrêmement adjacentes nées dans les mêmes esprits. Les deux collectivistes, on les a opposés de façon artificielle au 20e siècle. C'est le problème, la réaction et la solution, c'est le syncrétisme qu'on connaît aujourd'hui, qui est la soi-disant social-démocratie. J'ai aussi parlé de ce principe là, en filigrane, auparavant, lorsque j'ai traité du vocabulaire et de la façon dont la définition des mots est manipulée, altérée. | |||
Par exemple, lorsqu'on oppose le capitalisme au socialisme, on exclut toute liberté économique. Le capitalisme, on l'emploie comme synonyme de corporatisme, et dans les deux cas, il s'agit d'un collectivisme. | |||
Dans les deux cas, que ce soit le capitalisme ou le socialisme, tel qu'on l'emploie aujourd'hui, il y a une espèce de proposition axiomatique qui est celle de la présence et l'existence d'une banque centrale, d'un état pléthorique et d'un collectivisme morbide. Mais on a créé cette fausse dichotomie pour orienter le débat, donc on est soit capitaliste, soit socialiste, mais dans tous les cas, la propagande s'assure qu'on est d'accord sur ce qui compte vraiment, c'est-à-dire l'existence d'une banque centrale, le collectivisme politique et l'état pléthorique. Et donc cette opposition fallacieuse, entre en l'occurrence communisme et fascisme au XXe siècle, comme ce que je disais à l'instant, a permis de construire le siècle du démocide. Le démocide, c'est meurtre par le pouvoir. 250 millions de morts au XXe siècle, sans compter les soldats morts sur le champ de bataille. Et donc je vais donner d'autres exemples de cette fausse polarité, de cette fausse dichotomie, de nouveau, le principe n'est pas très nouveau mais j'espère que les exemples que je vais donner permettront de souligner la mesure et la manière dans laquelle le principe là de fausse dichotomie et fausse polarité est utilisé presque tous les jours par la propagande et par le pouvoir. Donc le principe c'est de prendre une vérité, d'enlever une moitié et de faire un pôle, d'enlever l'autre moitié et de faire un deuxième pôle et ensuite on oppose ces pôles, on construit une "fenêtre d'Overton", "Overton window", on dit en anglais, Overton je pense en français, c'est une fenêtre de discours acceptable et on laisse le débat se produire dedans. À terme on réconcilie les positions en excluant la vérité complètement donc on prend le mensonge, la demi-vérité d'une part et la demi-vérité d'autre part, on élimine la vérité, on crée une synthèse qui repose totalement sur le mensonge. Et la vérité au passage on l'appelle extrémiste, elle est exclue de la fenêtre de discours acceptable. | |||
Et donc je vais vous donner quelques exemples en espérant par là illustrer la façon dont ce principe est utilisé et la façon dont il est efficace également. | |||
'''Donc le premier exemple est le plus évident, c'est cette fausse dichotomie de philosophie politique qui oppose la gauche à la droite.''' | |||
Donc la droite en deux mots c'est l'<nowiki/>''État papa'', on prétend défendre la ''liberté économique'', et la gauche c'est l'''État maman'', et on prétend défendre la ''liberté sociale''. Le vrai baromètre devrait être celui de la liberté, le vrai spectre devrait opposer un état total à un état absent. Donc on irait de l'extrême gauche à un état total, qui soit fasciste, communiste, ça a peu d'importance, il est total, la liberté est nulle, à un état absent, une liberté individuelle, une souveraineté individuelle complète. Mais on a éliminé la vérité du discours. | |||
On oppose deux idéologies politiques qui d'un côté prétendent défendre la liberté sociale, de l'autre côté prétendent défendre la liberté économique. Mais comme je le disais tout à l'heure, on a en commun le principe de collectivisme et d'état pléthorique. Donc on a pris la vérité, on a divisé en deux, on a créé deux demi-vérités, on a créé deux types de libertés, on les a opposés les uns aux autres et ça va permettre selon leur projet en tout cas d'éliminer complètement le principe de liberté individuelle, de souveraineté individuelle, du discours, de la pensée politique. Donc ça c'est l'exemple le plus courant, on parle souvent de cette fausse dichotomie gauche-droite, elle est très facile à voir, très facile à expliquer, très facile à comprendre, il est très facile de comprendre à quoi elle devrait véritablement ressembler, cette dichotomie là, si elle était fondée sur quelque chose de vrai et d'honnête, intellectuellement. | |||
'''Un autre exemple, c'est celui de la question environnementale.''' | |||
Pour créer une fausse dichotomie, on a créé un amalgame entre pollution de surface et réchauffement climatique. La pollution de surface, c'est tout ce qui concerne la dispersion de pesticides, herbicides, fongicides, métaux lourds et dérivés pétrochimiques dans les rivières, les lacs, les océans, les sols, les nappes phréatiques. C'est ça, à l'époque, le discours où la pensée environnementale s'articulait autour de cette idée-là. Et on lui a remplacé celle du réchauffement climatique, où cette fois-ci il s'agit de débattre de la nocivité présumée des flatulences de vaches et du gaz carbonique qui, au passage, est le sous-produit naturel de la vie animale. Désormais, on se place soit en mode pro-environnement, soit en mode anti-environnement, selon qu'on est partisan de la théorie selon laquelle les flatulences de vaches vont nous causer d'être submergées par les océans. | |||
C'est complètement fallacieux. On ne parle jamais du bilan CO2 d'une guerre, évidemment. Et on a à peu près occulté la véritable question environnementale qui est la pollution de surface. On dit que le CO2 est un gaz polluant, ce qui est faux. Même si on souscrit à l'idée que le CO2 soit nocif et réchauffe la terre, etc. C'est faux que c'est un gaz polluant. Le CO2, c'est pas un principe polluant. On crée des personnages artificiels comme Greta Thunberg. Le but de la propagande n'est pas de nous convaincre que Greta Thunberg représente la vérité. L'objectif, c'est de nous diviser. On est soit pro-Greta Thunberg, soit anti-Greta Thunberg, soit on l'adule, soit on l'adore. Elle, son discours, c'est celui du réchauffement climatique. Et voilà, on a créé la fausse dichotomie. On se place de part et d'autre de cette fausse équation, de cette fausse opposition. Et on a éliminé la véritable question environnementale, à peu près complètement. | |||
La pensée, non seulement du discours mais de la pensée également. Quelqu'un qui se clame environnementaliste aujourd'hui, il pense aux flatulences de vache et aux CO2 et il va préconiser un impôt sur le CO2 par exemple. Quelqu'un qui est contre cette identité là va penser que les multinationales ne font que du bien et ne va pas considérer avec la même attention qu'auparavant la véritable pollution qui est la pollution de surface. | |||
'''Un autre exemple de fausse dichotomie, c'est celle de l'instruction des enfants.''' | |||
Donc on a d'un côté de la fausse équation les partisans d'un système rigoriste, militaire, prussien, compétitif, démoralisant, conformisant, etc., soit-disant classique. Et on a d'autre part les partisans d'un système laissez-faire, soit-disant moderne, où on se soumet à tous les caprices, toutes les envies et toutes les lubies de l'enfant. C'est sa susceptibilité qui devient le baromètre suprême de ce qu'il faut enseigner ou pas. On ne le pousse pas, on ne lui inculque pas le goût de l'effort. Le dispense de tout jugement. Il n'y a plus de notes, il n'y a plus de vrais ou de faux. L'équation, elle peut être juste ou fausse selon ton intention. Évidemment, je force un peu le trait, je caricature un peu. Et c'est plus vrai dans les pays anglo-saxons que dans les pays francophones, mais on voit bien cette philosophie, cette antithèse, cette philosophie du « on-schooling » prendre pied. Et donc, de nouveau, chaque pôle possède une moitié de vérité. Oui, l'enfant est un souverain, mais comme une jeune plante, il a besoin d'un tuteur bienveillant. On ne sait pas ce qu'on ne sait pas. C'est-à-dire que ce n'est pas nécessairement à l'enfant de décider s'il ne ça vaut la peine d'apprendre ses tables de multiplication. Ce n'est pas par la prière qu'on apprend le théorème de Pythagore. Le goût de l'effort se cultive et il est vertueux. Et donc, respecter les aspirations de l'enfant est juste, sans pour autant se soumettre caprice. Il faut respecter l'inclination. Je vous donne un exemple concret où on trouve cette voie du milieu, on trouve ce juste milieu, sur l'importance de la grammaire, par exemple. On ne va pas faire semblant que la grammaire, c'est passionnant. Il faut le faire, il faut l'étudier. | |||
Un enfant qui aime pas les brocolis on va pas lui dire c'est bon tes goûts ont tort il vaut mieux dire t'as tout à fait le droit de pas aimer le brocoli mais on mange le brocoli quand mes enfants étaient petits dans un magasin ils voulaient toucher à tout. | |||
Je leur disais moi aussi j'ai envie de toucher à tout, c'est génial de vouloir toucher à tout, ça veut dire que t'es curieux, moi j'ai envie de faire plus que toucher à tout, j'ai envie de sauter sur les tables, j'ai envie de renverser les étagères, ça serait divertissant mais je ne le fais pas, pourquoi est-ce que je le fais pas ? Et donc on valide l'intuition, l'inclination naturelle de l'enfant, le goût naturel de l'enfant, mais on lui apprend le goût de l'effort, de la gratification repoussée dans le futur et de la discipline personnelle, de la discipline individuelle, donc c'est cette voie du milieu, c'est ni le système rigoriste humiliant compétitif à outrance, ni cette idée que l'instruction est inutile et ça ne sert à rien de connaître cette tape de multiplication et qu'il faut simplement respirer et on apprendra que ces deux polarités là sont une caricature. | |||
Et c'est la voie du milieu en l'occurrence qui est correcte et on le fait en reconnaissant les inclinations, les goûts, mais en inculquant tout de même le goût de l'effort et en cultivant le principe de discipline interne, individuel, personnel. | |||
Voilà, je saute un peu du coq à l'âne, mais j'ai envie de donner différents exemples. J'ai cité celui de la dichotomie politique, celui de la question environnementale, celui de l'éducation. | |||
'''Il y en a un autre qui me tient à cœur, c'est le rapport à la technologie.''' | |||
On oppose souvent le geek au ludiste. Le geek, selon mon hypothèse étymologique préférée, geek ça vient de Gadget Freak, donc le fan de Gadget. Le geek, c'est celui qui va demander à Alexa d'allumer la lumière, qui pense que si c'est nouveau, c'est nécessairement fantastique, qui va pas hésiter à abreuver ses enfants de smartphone et qui va baigner confortablement dans l'électro-smog. Comprenez que je force un peu le trait, comme je fais souvent, pour décrire les choses, mais ça facilite le discours. Et le ludiste, d'autre part, c'est le technophobe, primitiviste, qui pense que tout ce qui est digital est mauvais. | |||
Qui trouvent de la vertu à vivre comme au 19e siècle ou qui considèrent peut-être que le 19e siècle était représenté un surcroît de vertu, disons le 18e, il n'y avait pas encore de chemin de fer. Donc la vérité de nouveau est entre les deux, à mon avis, j'en ai déjà parlé, de la philosophie hacker, de l'open source. J'ai expliqué comment la technologie digitale pouvait être un outil d'émancipation et donc la philosophie hacker qui se trouve entre les deux n'est pas du tout la philosophie geek. Je suis personnellement le plus réticent vis-à-vis des gadgets, je serais le dernier à aller dans une voiture qui conduit toute seule. Mais ça ne veut pas dire rejeter l'outil fantastique à mon avis, qui représente la technologie numérique, l'internet, qui me permet de faire cette vidéo aujourd'hui et qui contribuera à mon avis et qui est en train de contribuer à l'émancipation des esprits, l'émancipation des peuples. | |||
Donc là aussi, on a créé une fausse polarité, une fausse dichotomie. On oppose le geek au ludiste. Chaque pôle dispose de la moitié de la vérité. Et je ne sais pas exactement à quoi ressemblera la synthèse. Mais en ce qui concerne cette fausse dichotomie-là, la question plus fondamentale qui se pose est la suivante. Y a-t-il de la vertu à construire une cathédrale ? Et y a-t-il de la vertu à composer une symphonie ? | |||
À mon avis oui. La raison n'est pas à rejeter. L'esprit quantitatif, vivre comme un poisson, n'est pas vertueux. Le poisson dans l'océan, il n'a qu'à ouvrir la bouche pour manger, il n'a pas de bras, donc il n'a rien à faire. Peut-être qu'il est en extase mystique tout le temps, mais l'être humain est disposé d'une raison, d'un esprit industrieux, et il y a de la vertu, de la divinité là-dedans. Et c'est pour ça que je rejette personnellement le paradigme ludiste primitiviste. Et ça m'amène à une autre dichotomie artificielle plus fondamentale et qui rejoint les deux précédences dont j'ai parlé, c'est-à-dire l'instruction et le rapport à la technologie. | |||
'''Et il s'agit du paradigme existentiel.''' | |||
Et là aussi j'ai l'impression qu'il y a une forme de manipulation, c'est-à-dire qu'on nous donne un choix artificiel entre deux extrémités, entre deux pôles artificiels, qui disposent chacun d'une moitié de vérité. Et ça permet d'occulter la vérité entière, la vérité telle qu'elle est. Et donc ces deux pôles sont les suivants. '''D'une part le matérialisme''', le paradigme existentiel selon lequel notre conscience est sécrétée par le cerveau, on est des morceaux de viande ambulants, tout peut être quantifié, peut être jugé. De facto la priorité existentielle c'est la survie, ça conduit à une arrogance scientiste ou à la croyance que rien n'échappe à la raison. '''Et à ça on oppose''', '''le paradigme''' appellerait à défaut d'un meilleur terme '''spiritualiste'''. Et donc là il s'agit de dire que toute polarité est illusoire, tout est équivalent, le but suprême ça serait certainement celui de vivre en extase mystique perpétuelle comme un poisson dans l'océan et on rejette la raison, la quantité et l'esprit industrieux. Donc voyez le lien avec ce que je disais tout à l'heure sur le rapport à la technologie puisque c'est finalement de ça dont il s'agit et j'ai dit il y a de la vertu à construire une cathédrale et à composer une symphonie à mon avis or ça se fait avec la raison donc rejeter entièrement la raison c'est faux mais pourtant c'est très à la mode en ce moment parce que se rend compte des déséquilibres et du caractère nocif de ce matérialisme à outrance et on bascule dans l'extrême inverse à mon avis encouragé c'est l'antithèse et à la thèse et l'antithèse donc on pourrait parler dans le premier cas d'un déséquilibre du cerveau gauche et dans le deuxième cas d'un déséquilibre vers le cerveau droit où les orientaux dirait un déséquilibre yang et un déséquilibre yin, la vérité est au milieu certes on est sans doute dans une réalité onirique et certes au plus haut niveau tout est. Le plus haut niveau de vérité est sans doute non duel. | |||
Mais c'est faux de transposer cette vérité supérieure dans le domaine de la réalité manifestée. La vérité supérieure échappe au langage, elle est profondément individuelle, intérieure. Et donc dès qu'on parle, dès qu'on commence à parler, dès qu'on emploie le langage, on se place dans la manifestation. Et c'est donc faux de transposer cette vérité supérieure dans la réalité manifestée, parce que ça conduit à rejeter la raison, le discernement, le vrai et le faux, le bien et le mal, etc. Et de nouveau, c'est très à la mode de le faire. C'est encouragé dans une certaine mesure. '''Chaque extrême est encouragé'''. Le matérialisme à outrance ou le spiritualisme à outrance. La voie du milieu, la voie de la sagesse, la voie de la raison, c'est comme si subtilement on arrive à l'éliminer du discours et de la pensée. | |||
On est soit d'un côté, soit de l'autre. Mais de nouveau, rappelez-vous, le principe que je décrivais, c'est de prendre une vérité, d'enlever une moitié et de créer un pôle, d'enlever l'autre moitié et de créer un autre pôle, les opposer de façon à produire une synthèse dans laquelle il n'y a plus de vérité. | |||
Et donc voilà, '''en conclusion''', j'ai donné quelques exemples et je pourrais parler de ce sujet pendant des heures. Il y a beaucoup d'autres exemples à donner. Ce que je peux faire pour conclure, c'est vous encourager à observer ces fausses dichotomies, ces fenêtres d'Overton artificielles. J'en ai parlé avant, je n'ai pas nécessairement employé les mêmes termes et j'ai expliqué pour le Corona Circus qu'on a opposé le grand méchant virus au grand méchant chinois en relevant combien c'était absurde d'accuser le laboratoire en face de la rue, de l'autre côté de la rue, du marché. On a créé cette théorie du complot des Chinois qui ont créé une arme biologique, etc. qui est tout aussi artificielle que celle du grand méchant virus. La vérité, c'est qu'il n'y a probablement pas de virus, pas de contagion. On a fait la même chose avec Jeffrey Epstein. Soit il s'est suicidé, soit il s'est fait tuer. Il y a une autre possibilité. | |||
C'est qu'il est toujours vivant et que c'est une arnaque complète. S'il s'était agit de convaincre qu'il s'était suicidé, ça aurait été facile de réaliser une vidéo dans un studio de cinéma. On nous a dit qu'il n'y a pas de vidéo, la théorie du complot a été artificiellement créée pour créer cette antithèse, pour créer cet autre pôle. Ah, on l'a tué parce qu'on avait quelque chose à cacher. Certes, on a quelque chose à cacher, mais cette fausse polarité-là est artificielle. J'en ai parlé lorsque j'ai parlé de racisme, on oppose le suprémacisme à l'idée qu'on est tous égaux, qu'il n'y a pas de différence entre les groupes d'individus, et on élimine l'idée qui consiste à célébrer les différences, les différences individuelles et les différences collectives. Je vous encourage à observer d'autres fausses dichotomies, d'autres fenêtres d'Overton artificielles. Et je vous pose également la question, est-ce que sur ces quelques capsules que j'ai faits sur la guerre psychologique et sur les stratégies de manipulation, il y a un sujet qui vous a interpellé plus que les autres, sur lequel vous souhaitez que je poursuive un peu la conversation, auquel cas je ferai un autre épisode sur la guerre psychologique et les stratégies de manipulation et sinon je passe au sujet suivant. | |||
Merci de me laisser vos commentaires, de me dire ce que vous en pensez et à la prochaine fois !</blockquote> | |||
===Vidéo complète=== | |||
{{#widget:youtube|id=acHQ8k0JI3k}} | |||
Source : | |||
*https://essentiel.news/faux-antagonismes-comme-strategie-de-manipulation/ | |||
*https://youtu.be/acHQ8k0JI3k | |||
== Guerre psychologique et manipulation sémantique - 11 sep 2025 == | |||
===Extrait=== | |||
<blockquote>Désormais, c'est le peuple qui délègue son pouvoir individuel et naturel à l'État. Mais si c'est le cas, à quoi ça sert de voter sur un sujet pour lequel personne n'a la prérogative individuel ? Je peux pas moi décider ce que vous vous décidez d'ingérer ou de ne pas ingérer ou d'injecter ou de ne pas injecter dans votre système circulatoire. J'ai pas ce pouvoir naturel sur vous. Est-ce que si je me mets avec plein d'amis et que on est 51 %, est-ce que ça donne une légitimité à cette décision ? Ce pouvoir n'a pas pu être délégué puisque on ne l'a pas individuellement à la base. Et donc c'est là où le sens du mot démocratie a changé. | |||
Je vais vous donner un exemple pour illustrer ce principe de délégation du pouvoir. Imaginez trois voisins, trois paysans qui ont chacun un champ et qui souhaitent euh défendre ce champ contre les euh les les vagabonds ou les ou les les pilleurs. Et donc plutôt que de défendre chacun individuellement leur champ contre les pilleurs, ils ont chacun le droit de défendre leur champ, leur récolte contre les voleurs, contre les pilleurs. Plutôt que de le faire eux-mêmes, ils choisissent d'engager un garde à trois. Euh donc, il le recrutent ensemble et il le payent ensemble. et il délègue, chacun d'entre eux délègue à ce garde le droit naturel dont il dispose de de de garder leur champ et de chasser les vagabonds, les pilleurs. Donc jusque-là, pas de problème. Chacun a ce droit individuellement et donc a pu le déléguer aux gardes qu'ils ont recruté en commun. Mais qu'est-ce qui se passe si deux des voisins décident qu'il faut aller maintenant piller la maison du troisième ? Parce que on estime que ces meubles sont différents ou pas suffisamment conforme ou trop originaux qu'il faut aller réarranger les meubles ou piller le frigo. C'est pas possible. Le garde ne peut pas faire ça, même si une majorité de ses clients lui demande de le faire parce que cette majorité-là n'a pas ce droit, n'a pas cette prérogative et donc n'a pas pu la déléguer. | |||
C'est ça ce que ça signifie la démocratie. Si le peuple est au pouvoir et que l'État lui est servile, le peuple, la population, les individus délèguent un pouvoir dont ils disposent eux-mêmes comme le pouvoir de la légitime défense par exemple à l'État. Mais l'État ne peut bénéficier d'aucune prérogative qui n'a pas pu lui être déléguée. Et donc de lorsqu'on vote pour quelque chose sur lequel personne n'a de pouvoir individuellement, ça ne relève pas de la démocratie, ça relève du plébiscite, du règne de la foule, de la horde et donc du collectivisme. Et ça a rien à voir avec la démocratie au sens strict. Mais maintenant, on emploie ce terme un tout bout de champ dit "Ah, c'est la démocratie." comme si de gens qui décideraient quelque chose conféreraient à ce quelque chose une quelconque légitimité. C'est pas le cas.</blockquote> | |||
===Vidéo complète=== | |||
{{#widget:youtube|id=xlhDRfFL2WI}} | |||
Source : | |||
*https://essentiel.news/controlez-langage-vous-controlerez-esprit-science-newspeak-orwellien/ | |||
*https://youtu.be/xlhDRfFL2WI | |||
==Entretien avec Isabelle Bourgeois : cinq niveaux de vérité - 21 mai 2025== | |||
===Extraits=== | |||
<blockquote> | |||
🎞 Décrypter la politique en 5 niveaux de réalité 🗣 Icaros | |||
ℹ️ Voici deux extraits de l'entretien entre Isabelle Bourgeois et Icaros d'Essentiel News, sur le cheminement des chercheurs de vérité. | |||
Que ce soit en politique ou en philosophie, il est souvent utile de découper la vérité en cinq niveaux successifs de compréhension. | |||
Depuis le “niveau zéro”, promulgué par la télévision et les structures de pouvoir, jusqu’au “niveau quatre”, qui représente une compréhension profonde et abstraite, débarrassée des caricatures et des biais d’identité. Or, c’est de ce niveau 4 que la propagande cherche principalement à nous détourner en multipliant les obstacles, les garde-fous et les contre-vérités. | |||
[https://t.me/essentiel_news/1609 🗂 Chapitres - extrait vidéo 1 - Politique (13:31)] | |||
• 2'41 : Niveau 0: L'État est la pierre angulaire de la civilisation | |||
• 4'58 : Niveau 1: La solution est le collectivisme international | |||
• 6'33 : Niveau 2: La solution est le collectivisme national | |||
• 9'42 : Niveau 3: Chaque être humain est un être souverain de droit divin, on doit collectivement imposer la raison et la liberté | |||
• 12'39 : Niveau 4: Ma première et principale obligation est vis-à-vis de ma propre conscience, la libération est individuelle | |||
[https://t.me/essentiel_news/1610 🗂 Chapitres - extrait vidéo 2 - Guerre en Ukraine (24:18)] | |||
• 0'21 : Niveau 0 : Le grand méchant Putler a envahi l'Ukraine sans raison | |||
• 1'17 : Niveau 1 : Explication "Heartland" (Mackinder) / Brzezinski (Grand Chessboard), Orient contre Occident | |||
• 5'17 : Niveau 2 : Stratégie de tension artificielle, Kayfabe | |||
• 8'31 : Niveau 3 : Restauration de l'empire Khazar (Igor Berkut / Sergey Glazyev) | |||
• 13'28 : Niveau 4 : Interprétation hermétique et eschatologique</blockquote> | |||
===Vidéo complète=== | |||
{{#widget:youtube|id=--ZWafrQAsA}} | |||
Sources : | |||
*https://essentiel.news/entretien-entre-isabelle-bourgeois-et-icaros-les-cinq-niveaux-de-verite/ | |||
*https://youtu.be/--ZWafrQAsA | |||
==Marco : Vivons-nous dans une réalité virtuelle ? - 17 mai 2025== | |||
===Extrait=== | |||
{{#widget:peertube|id=gQtfMJUjLF4aTfYFRPnEN8}} | |||
Sources : | |||
*https://tube.aquilenet.fr/w/gQtfMJUjLF4aTfYFRPnEN8 | |||
*https://cara.news/2025/05/16/marco-vivons-nous-dans-une-realite-virtuelle/ | |||
*https://tube.cara.news/w/9wQ93ESrNE2yDG8WWxm9w2 | |||
*https://essentiel.news/marco-vivons-nous-dans-une-realite-virtuelle/ | |||
===Vidéo complète - 1h58=== | |||
{{#widget:peertube|id=q3q9z7EphmuNLbS6gH5x6p}} | |||
Sources : | |||
*https://tube.cara.news/w/9wQ93ESrNE2yDG8WWxm9w2 | |||
*https://tube.aquilenet.fr/w/q3q9z7EphmuNLbS6gH5x6p | |||
*https://cara.news/2025/05/16/marco-vivons-nous-dans-une-realite-virtuelle/ | |||
*https://essentiel.news/marco-vivons-nous-dans-une | |||
==Décrypter la religion secrète des puissants pour ne plus la subir... - Nov 2024== | |||
{{#widget:youtube|id=J2ytwzUYSk0}} | {{#widget:youtube|id=J2ytwzUYSk0}} | ||
| Ligne 5 : | Ligne 168 : | ||
Source : https://youtu.be/J2ytwzUYSk0 | Source : https://youtu.be/J2ytwzUYSk0 | ||
=== | ===Références=== | ||
Le film [[Planet Lockdown]] : | |||
[[File:Icaros - Planet Lockdown Film.jpg|400px]] | |||
==Pages connexes== | |||
*[[Planet Lockdown]] | |||
*[[Catherine Austin Fitts]] | |||
[[Catégorie:Coronacrise]] | |||
Version actuelle datée du 29 septembre 2025 à 10:54
Faux antagonismes comme stratégie de manipulation - 26 sep 2025
Ou comment opposer deux demi-vérités pour faire passer un vrai mensonge...
Transcription
Bonjour et bienvenue sur cette nouvelle capsule qui parlera comme les précédentes de guerre psychologique et de stratégie de manipulation.
Cette fois-ci, on va parler d'un principe sophiste de raisonnement fallacieux qui est beaucoup utilisé dans la propagande et qui est celui qui consiste à créer des faux dilemmes, des fausses dichotomies, fausses polarités de façon à orienter la pensée. C'est une technique de manipulation qui est extrêmement efficace car dans cette réalité manifestée dans laquelle on se trouve, on est dans une réalité duelle et polaire. On définit les concepts en fonction de leur contraire. Tout est contraste dans ce monde, dans cette réalité manifestée dans laquelle on se trouve. On ne peut pas définir méchant si on ne sait pas ce que c'est que gentil, on ne peut pas définir généreux si on ne sait pas ce que c'est que avare. On ne peut pas définir chaud si on ne sait pas ce que c'est que fraude.
Et donc tout est défini par contraste, tout existe grâce à son contraire, c'est pas très original de le dire, mais c'est un principe tellement essentiel de cette réalité polaire, duelle dans laquelle on se trouve, que les propagandistes l'exploitent à leur fin de façon à orienter la pensée en créant des fausses dichotomies, des fausses polarités. Et donc ce principe de manipulation est très connu à quiconque est familier avec le principe de la dialectique hégélienne par exemple. Le pouvoir va créer un problème, puis proposer une réaction, ce qui va donner lieu à une solution ou thèse, antithèse, synthèse. Donc j'en ai déjà parlé beaucoup par exemple en ce qui concerne le phénomène Donald Trump. On a créé un problème qui est l'immigration de masse, qui est la décadence du goût, de la culture, à laquelle on a opposé une réaction ou une solution qui est Trump, et ça va donner lieu un jour à une synthèse.
Donc c'est la thèse, c'est le niveau zéro et l'antithèse c'est le niveau un, comme j'ai déjà eu l'occasion d'en parler en ce qui concerne cet exemple là. Au 20e siècle, on a opposé le communisme au fascisme, et qui sont, comme je l'ai expliqué dans mon article Kaifab sur Essential News, deux idéologies extrêmement adjacentes nées dans les mêmes esprits. Les deux collectivistes, on les a opposés de façon artificielle au 20e siècle. C'est le problème, la réaction et la solution, c'est le syncrétisme qu'on connaît aujourd'hui, qui est la soi-disant social-démocratie. J'ai aussi parlé de ce principe là, en filigrane, auparavant, lorsque j'ai traité du vocabulaire et de la façon dont la définition des mots est manipulée, altérée.
Par exemple, lorsqu'on oppose le capitalisme au socialisme, on exclut toute liberté économique. Le capitalisme, on l'emploie comme synonyme de corporatisme, et dans les deux cas, il s'agit d'un collectivisme.
Dans les deux cas, que ce soit le capitalisme ou le socialisme, tel qu'on l'emploie aujourd'hui, il y a une espèce de proposition axiomatique qui est celle de la présence et l'existence d'une banque centrale, d'un état pléthorique et d'un collectivisme morbide. Mais on a créé cette fausse dichotomie pour orienter le débat, donc on est soit capitaliste, soit socialiste, mais dans tous les cas, la propagande s'assure qu'on est d'accord sur ce qui compte vraiment, c'est-à-dire l'existence d'une banque centrale, le collectivisme politique et l'état pléthorique. Et donc cette opposition fallacieuse, entre en l'occurrence communisme et fascisme au XXe siècle, comme ce que je disais à l'instant, a permis de construire le siècle du démocide. Le démocide, c'est meurtre par le pouvoir. 250 millions de morts au XXe siècle, sans compter les soldats morts sur le champ de bataille. Et donc je vais donner d'autres exemples de cette fausse polarité, de cette fausse dichotomie, de nouveau, le principe n'est pas très nouveau mais j'espère que les exemples que je vais donner permettront de souligner la mesure et la manière dans laquelle le principe là de fausse dichotomie et fausse polarité est utilisé presque tous les jours par la propagande et par le pouvoir. Donc le principe c'est de prendre une vérité, d'enlever une moitié et de faire un pôle, d'enlever l'autre moitié et de faire un deuxième pôle et ensuite on oppose ces pôles, on construit une "fenêtre d'Overton", "Overton window", on dit en anglais, Overton je pense en français, c'est une fenêtre de discours acceptable et on laisse le débat se produire dedans. À terme on réconcilie les positions en excluant la vérité complètement donc on prend le mensonge, la demi-vérité d'une part et la demi-vérité d'autre part, on élimine la vérité, on crée une synthèse qui repose totalement sur le mensonge. Et la vérité au passage on l'appelle extrémiste, elle est exclue de la fenêtre de discours acceptable.
Et donc je vais vous donner quelques exemples en espérant par là illustrer la façon dont ce principe est utilisé et la façon dont il est efficace également.
Donc le premier exemple est le plus évident, c'est cette fausse dichotomie de philosophie politique qui oppose la gauche à la droite.
Donc la droite en deux mots c'est l'État papa, on prétend défendre la liberté économique, et la gauche c'est l'État maman, et on prétend défendre la liberté sociale. Le vrai baromètre devrait être celui de la liberté, le vrai spectre devrait opposer un état total à un état absent. Donc on irait de l'extrême gauche à un état total, qui soit fasciste, communiste, ça a peu d'importance, il est total, la liberté est nulle, à un état absent, une liberté individuelle, une souveraineté individuelle complète. Mais on a éliminé la vérité du discours.
On oppose deux idéologies politiques qui d'un côté prétendent défendre la liberté sociale, de l'autre côté prétendent défendre la liberté économique. Mais comme je le disais tout à l'heure, on a en commun le principe de collectivisme et d'état pléthorique. Donc on a pris la vérité, on a divisé en deux, on a créé deux demi-vérités, on a créé deux types de libertés, on les a opposés les uns aux autres et ça va permettre selon leur projet en tout cas d'éliminer complètement le principe de liberté individuelle, de souveraineté individuelle, du discours, de la pensée politique. Donc ça c'est l'exemple le plus courant, on parle souvent de cette fausse dichotomie gauche-droite, elle est très facile à voir, très facile à expliquer, très facile à comprendre, il est très facile de comprendre à quoi elle devrait véritablement ressembler, cette dichotomie là, si elle était fondée sur quelque chose de vrai et d'honnête, intellectuellement.
Un autre exemple, c'est celui de la question environnementale.
Pour créer une fausse dichotomie, on a créé un amalgame entre pollution de surface et réchauffement climatique. La pollution de surface, c'est tout ce qui concerne la dispersion de pesticides, herbicides, fongicides, métaux lourds et dérivés pétrochimiques dans les rivières, les lacs, les océans, les sols, les nappes phréatiques. C'est ça, à l'époque, le discours où la pensée environnementale s'articulait autour de cette idée-là. Et on lui a remplacé celle du réchauffement climatique, où cette fois-ci il s'agit de débattre de la nocivité présumée des flatulences de vaches et du gaz carbonique qui, au passage, est le sous-produit naturel de la vie animale. Désormais, on se place soit en mode pro-environnement, soit en mode anti-environnement, selon qu'on est partisan de la théorie selon laquelle les flatulences de vaches vont nous causer d'être submergées par les océans.
C'est complètement fallacieux. On ne parle jamais du bilan CO2 d'une guerre, évidemment. Et on a à peu près occulté la véritable question environnementale qui est la pollution de surface. On dit que le CO2 est un gaz polluant, ce qui est faux. Même si on souscrit à l'idée que le CO2 soit nocif et réchauffe la terre, etc. C'est faux que c'est un gaz polluant. Le CO2, c'est pas un principe polluant. On crée des personnages artificiels comme Greta Thunberg. Le but de la propagande n'est pas de nous convaincre que Greta Thunberg représente la vérité. L'objectif, c'est de nous diviser. On est soit pro-Greta Thunberg, soit anti-Greta Thunberg, soit on l'adule, soit on l'adore. Elle, son discours, c'est celui du réchauffement climatique. Et voilà, on a créé la fausse dichotomie. On se place de part et d'autre de cette fausse équation, de cette fausse opposition. Et on a éliminé la véritable question environnementale, à peu près complètement.
La pensée, non seulement du discours mais de la pensée également. Quelqu'un qui se clame environnementaliste aujourd'hui, il pense aux flatulences de vache et aux CO2 et il va préconiser un impôt sur le CO2 par exemple. Quelqu'un qui est contre cette identité là va penser que les multinationales ne font que du bien et ne va pas considérer avec la même attention qu'auparavant la véritable pollution qui est la pollution de surface.
Un autre exemple de fausse dichotomie, c'est celle de l'instruction des enfants.
Donc on a d'un côté de la fausse équation les partisans d'un système rigoriste, militaire, prussien, compétitif, démoralisant, conformisant, etc., soit-disant classique. Et on a d'autre part les partisans d'un système laissez-faire, soit-disant moderne, où on se soumet à tous les caprices, toutes les envies et toutes les lubies de l'enfant. C'est sa susceptibilité qui devient le baromètre suprême de ce qu'il faut enseigner ou pas. On ne le pousse pas, on ne lui inculque pas le goût de l'effort. Le dispense de tout jugement. Il n'y a plus de notes, il n'y a plus de vrais ou de faux. L'équation, elle peut être juste ou fausse selon ton intention. Évidemment, je force un peu le trait, je caricature un peu. Et c'est plus vrai dans les pays anglo-saxons que dans les pays francophones, mais on voit bien cette philosophie, cette antithèse, cette philosophie du « on-schooling » prendre pied. Et donc, de nouveau, chaque pôle possède une moitié de vérité. Oui, l'enfant est un souverain, mais comme une jeune plante, il a besoin d'un tuteur bienveillant. On ne sait pas ce qu'on ne sait pas. C'est-à-dire que ce n'est pas nécessairement à l'enfant de décider s'il ne ça vaut la peine d'apprendre ses tables de multiplication. Ce n'est pas par la prière qu'on apprend le théorème de Pythagore. Le goût de l'effort se cultive et il est vertueux. Et donc, respecter les aspirations de l'enfant est juste, sans pour autant se soumettre caprice. Il faut respecter l'inclination. Je vous donne un exemple concret où on trouve cette voie du milieu, on trouve ce juste milieu, sur l'importance de la grammaire, par exemple. On ne va pas faire semblant que la grammaire, c'est passionnant. Il faut le faire, il faut l'étudier.
Un enfant qui aime pas les brocolis on va pas lui dire c'est bon tes goûts ont tort il vaut mieux dire t'as tout à fait le droit de pas aimer le brocoli mais on mange le brocoli quand mes enfants étaient petits dans un magasin ils voulaient toucher à tout.
Je leur disais moi aussi j'ai envie de toucher à tout, c'est génial de vouloir toucher à tout, ça veut dire que t'es curieux, moi j'ai envie de faire plus que toucher à tout, j'ai envie de sauter sur les tables, j'ai envie de renverser les étagères, ça serait divertissant mais je ne le fais pas, pourquoi est-ce que je le fais pas ? Et donc on valide l'intuition, l'inclination naturelle de l'enfant, le goût naturel de l'enfant, mais on lui apprend le goût de l'effort, de la gratification repoussée dans le futur et de la discipline personnelle, de la discipline individuelle, donc c'est cette voie du milieu, c'est ni le système rigoriste humiliant compétitif à outrance, ni cette idée que l'instruction est inutile et ça ne sert à rien de connaître cette tape de multiplication et qu'il faut simplement respirer et on apprendra que ces deux polarités là sont une caricature.
Et c'est la voie du milieu en l'occurrence qui est correcte et on le fait en reconnaissant les inclinations, les goûts, mais en inculquant tout de même le goût de l'effort et en cultivant le principe de discipline interne, individuel, personnel.
Voilà, je saute un peu du coq à l'âne, mais j'ai envie de donner différents exemples. J'ai cité celui de la dichotomie politique, celui de la question environnementale, celui de l'éducation.
Il y en a un autre qui me tient à cœur, c'est le rapport à la technologie.
On oppose souvent le geek au ludiste. Le geek, selon mon hypothèse étymologique préférée, geek ça vient de Gadget Freak, donc le fan de Gadget. Le geek, c'est celui qui va demander à Alexa d'allumer la lumière, qui pense que si c'est nouveau, c'est nécessairement fantastique, qui va pas hésiter à abreuver ses enfants de smartphone et qui va baigner confortablement dans l'électro-smog. Comprenez que je force un peu le trait, comme je fais souvent, pour décrire les choses, mais ça facilite le discours. Et le ludiste, d'autre part, c'est le technophobe, primitiviste, qui pense que tout ce qui est digital est mauvais.
Qui trouvent de la vertu à vivre comme au 19e siècle ou qui considèrent peut-être que le 19e siècle était représenté un surcroît de vertu, disons le 18e, il n'y avait pas encore de chemin de fer. Donc la vérité de nouveau est entre les deux, à mon avis, j'en ai déjà parlé, de la philosophie hacker, de l'open source. J'ai expliqué comment la technologie digitale pouvait être un outil d'émancipation et donc la philosophie hacker qui se trouve entre les deux n'est pas du tout la philosophie geek. Je suis personnellement le plus réticent vis-à-vis des gadgets, je serais le dernier à aller dans une voiture qui conduit toute seule. Mais ça ne veut pas dire rejeter l'outil fantastique à mon avis, qui représente la technologie numérique, l'internet, qui me permet de faire cette vidéo aujourd'hui et qui contribuera à mon avis et qui est en train de contribuer à l'émancipation des esprits, l'émancipation des peuples.
Donc là aussi, on a créé une fausse polarité, une fausse dichotomie. On oppose le geek au ludiste. Chaque pôle dispose de la moitié de la vérité. Et je ne sais pas exactement à quoi ressemblera la synthèse. Mais en ce qui concerne cette fausse dichotomie-là, la question plus fondamentale qui se pose est la suivante. Y a-t-il de la vertu à construire une cathédrale ? Et y a-t-il de la vertu à composer une symphonie ?
À mon avis oui. La raison n'est pas à rejeter. L'esprit quantitatif, vivre comme un poisson, n'est pas vertueux. Le poisson dans l'océan, il n'a qu'à ouvrir la bouche pour manger, il n'a pas de bras, donc il n'a rien à faire. Peut-être qu'il est en extase mystique tout le temps, mais l'être humain est disposé d'une raison, d'un esprit industrieux, et il y a de la vertu, de la divinité là-dedans. Et c'est pour ça que je rejette personnellement le paradigme ludiste primitiviste. Et ça m'amène à une autre dichotomie artificielle plus fondamentale et qui rejoint les deux précédences dont j'ai parlé, c'est-à-dire l'instruction et le rapport à la technologie.
Et il s'agit du paradigme existentiel.
Et là aussi j'ai l'impression qu'il y a une forme de manipulation, c'est-à-dire qu'on nous donne un choix artificiel entre deux extrémités, entre deux pôles artificiels, qui disposent chacun d'une moitié de vérité. Et ça permet d'occulter la vérité entière, la vérité telle qu'elle est. Et donc ces deux pôles sont les suivants. D'une part le matérialisme, le paradigme existentiel selon lequel notre conscience est sécrétée par le cerveau, on est des morceaux de viande ambulants, tout peut être quantifié, peut être jugé. De facto la priorité existentielle c'est la survie, ça conduit à une arrogance scientiste ou à la croyance que rien n'échappe à la raison. Et à ça on oppose, le paradigme appellerait à défaut d'un meilleur terme spiritualiste. Et donc là il s'agit de dire que toute polarité est illusoire, tout est équivalent, le but suprême ça serait certainement celui de vivre en extase mystique perpétuelle comme un poisson dans l'océan et on rejette la raison, la quantité et l'esprit industrieux. Donc voyez le lien avec ce que je disais tout à l'heure sur le rapport à la technologie puisque c'est finalement de ça dont il s'agit et j'ai dit il y a de la vertu à construire une cathédrale et à composer une symphonie à mon avis or ça se fait avec la raison donc rejeter entièrement la raison c'est faux mais pourtant c'est très à la mode en ce moment parce que se rend compte des déséquilibres et du caractère nocif de ce matérialisme à outrance et on bascule dans l'extrême inverse à mon avis encouragé c'est l'antithèse et à la thèse et l'antithèse donc on pourrait parler dans le premier cas d'un déséquilibre du cerveau gauche et dans le deuxième cas d'un déséquilibre vers le cerveau droit où les orientaux dirait un déséquilibre yang et un déséquilibre yin, la vérité est au milieu certes on est sans doute dans une réalité onirique et certes au plus haut niveau tout est. Le plus haut niveau de vérité est sans doute non duel.
Mais c'est faux de transposer cette vérité supérieure dans le domaine de la réalité manifestée. La vérité supérieure échappe au langage, elle est profondément individuelle, intérieure. Et donc dès qu'on parle, dès qu'on commence à parler, dès qu'on emploie le langage, on se place dans la manifestation. Et c'est donc faux de transposer cette vérité supérieure dans la réalité manifestée, parce que ça conduit à rejeter la raison, le discernement, le vrai et le faux, le bien et le mal, etc. Et de nouveau, c'est très à la mode de le faire. C'est encouragé dans une certaine mesure. Chaque extrême est encouragé. Le matérialisme à outrance ou le spiritualisme à outrance. La voie du milieu, la voie de la sagesse, la voie de la raison, c'est comme si subtilement on arrive à l'éliminer du discours et de la pensée.
On est soit d'un côté, soit de l'autre. Mais de nouveau, rappelez-vous, le principe que je décrivais, c'est de prendre une vérité, d'enlever une moitié et de créer un pôle, d'enlever l'autre moitié et de créer un autre pôle, les opposer de façon à produire une synthèse dans laquelle il n'y a plus de vérité.
Et donc voilà, en conclusion, j'ai donné quelques exemples et je pourrais parler de ce sujet pendant des heures. Il y a beaucoup d'autres exemples à donner. Ce que je peux faire pour conclure, c'est vous encourager à observer ces fausses dichotomies, ces fenêtres d'Overton artificielles. J'en ai parlé avant, je n'ai pas nécessairement employé les mêmes termes et j'ai expliqué pour le Corona Circus qu'on a opposé le grand méchant virus au grand méchant chinois en relevant combien c'était absurde d'accuser le laboratoire en face de la rue, de l'autre côté de la rue, du marché. On a créé cette théorie du complot des Chinois qui ont créé une arme biologique, etc. qui est tout aussi artificielle que celle du grand méchant virus. La vérité, c'est qu'il n'y a probablement pas de virus, pas de contagion. On a fait la même chose avec Jeffrey Epstein. Soit il s'est suicidé, soit il s'est fait tuer. Il y a une autre possibilité.
C'est qu'il est toujours vivant et que c'est une arnaque complète. S'il s'était agit de convaincre qu'il s'était suicidé, ça aurait été facile de réaliser une vidéo dans un studio de cinéma. On nous a dit qu'il n'y a pas de vidéo, la théorie du complot a été artificiellement créée pour créer cette antithèse, pour créer cet autre pôle. Ah, on l'a tué parce qu'on avait quelque chose à cacher. Certes, on a quelque chose à cacher, mais cette fausse polarité-là est artificielle. J'en ai parlé lorsque j'ai parlé de racisme, on oppose le suprémacisme à l'idée qu'on est tous égaux, qu'il n'y a pas de différence entre les groupes d'individus, et on élimine l'idée qui consiste à célébrer les différences, les différences individuelles et les différences collectives. Je vous encourage à observer d'autres fausses dichotomies, d'autres fenêtres d'Overton artificielles. Et je vous pose également la question, est-ce que sur ces quelques capsules que j'ai faits sur la guerre psychologique et sur les stratégies de manipulation, il y a un sujet qui vous a interpellé plus que les autres, sur lequel vous souhaitez que je poursuive un peu la conversation, auquel cas je ferai un autre épisode sur la guerre psychologique et les stratégies de manipulation et sinon je passe au sujet suivant.
Merci de me laisser vos commentaires, de me dire ce que vous en pensez et à la prochaine fois !
Vidéo complète
Source :
- https://essentiel.news/faux-antagonismes-comme-strategie-de-manipulation/
- https://youtu.be/acHQ8k0JI3k
Guerre psychologique et manipulation sémantique - 11 sep 2025
Extrait
Désormais, c'est le peuple qui délègue son pouvoir individuel et naturel à l'État. Mais si c'est le cas, à quoi ça sert de voter sur un sujet pour lequel personne n'a la prérogative individuel ? Je peux pas moi décider ce que vous vous décidez d'ingérer ou de ne pas ingérer ou d'injecter ou de ne pas injecter dans votre système circulatoire. J'ai pas ce pouvoir naturel sur vous. Est-ce que si je me mets avec plein d'amis et que on est 51 %, est-ce que ça donne une légitimité à cette décision ? Ce pouvoir n'a pas pu être délégué puisque on ne l'a pas individuellement à la base. Et donc c'est là où le sens du mot démocratie a changé.
Je vais vous donner un exemple pour illustrer ce principe de délégation du pouvoir. Imaginez trois voisins, trois paysans qui ont chacun un champ et qui souhaitent euh défendre ce champ contre les euh les les vagabonds ou les ou les les pilleurs. Et donc plutôt que de défendre chacun individuellement leur champ contre les pilleurs, ils ont chacun le droit de défendre leur champ, leur récolte contre les voleurs, contre les pilleurs. Plutôt que de le faire eux-mêmes, ils choisissent d'engager un garde à trois. Euh donc, il le recrutent ensemble et il le payent ensemble. et il délègue, chacun d'entre eux délègue à ce garde le droit naturel dont il dispose de de de garder leur champ et de chasser les vagabonds, les pilleurs. Donc jusque-là, pas de problème. Chacun a ce droit individuellement et donc a pu le déléguer aux gardes qu'ils ont recruté en commun. Mais qu'est-ce qui se passe si deux des voisins décident qu'il faut aller maintenant piller la maison du troisième ? Parce que on estime que ces meubles sont différents ou pas suffisamment conforme ou trop originaux qu'il faut aller réarranger les meubles ou piller le frigo. C'est pas possible. Le garde ne peut pas faire ça, même si une majorité de ses clients lui demande de le faire parce que cette majorité-là n'a pas ce droit, n'a pas cette prérogative et donc n'a pas pu la déléguer.
C'est ça ce que ça signifie la démocratie. Si le peuple est au pouvoir et que l'État lui est servile, le peuple, la population, les individus délèguent un pouvoir dont ils disposent eux-mêmes comme le pouvoir de la légitime défense par exemple à l'État. Mais l'État ne peut bénéficier d'aucune prérogative qui n'a pas pu lui être déléguée. Et donc de lorsqu'on vote pour quelque chose sur lequel personne n'a de pouvoir individuellement, ça ne relève pas de la démocratie, ça relève du plébiscite, du règne de la foule, de la horde et donc du collectivisme. Et ça a rien à voir avec la démocratie au sens strict. Mais maintenant, on emploie ce terme un tout bout de champ dit "Ah, c'est la démocratie." comme si de gens qui décideraient quelque chose conféreraient à ce quelque chose une quelconque légitimité. C'est pas le cas.
Vidéo complète
Source :
- https://essentiel.news/controlez-langage-vous-controlerez-esprit-science-newspeak-orwellien/
- https://youtu.be/xlhDRfFL2WI
Entretien avec Isabelle Bourgeois : cinq niveaux de vérité - 21 mai 2025
Extraits
🎞 Décrypter la politique en 5 niveaux de réalité 🗣 Icaros
ℹ️ Voici deux extraits de l'entretien entre Isabelle Bourgeois et Icaros d'Essentiel News, sur le cheminement des chercheurs de vérité.
Que ce soit en politique ou en philosophie, il est souvent utile de découper la vérité en cinq niveaux successifs de compréhension.
Depuis le “niveau zéro”, promulgué par la télévision et les structures de pouvoir, jusqu’au “niveau quatre”, qui représente une compréhension profonde et abstraite, débarrassée des caricatures et des biais d’identité. Or, c’est de ce niveau 4 que la propagande cherche principalement à nous détourner en multipliant les obstacles, les garde-fous et les contre-vérités.
🗂 Chapitres - extrait vidéo 1 - Politique (13:31)• 2'41 : Niveau 0: L'État est la pierre angulaire de la civilisation
• 4'58 : Niveau 1: La solution est le collectivisme international
• 6'33 : Niveau 2: La solution est le collectivisme national
• 9'42 : Niveau 3: Chaque être humain est un être souverain de droit divin, on doit collectivement imposer la raison et la liberté
• 12'39 : Niveau 4: Ma première et principale obligation est vis-à-vis de ma propre conscience, la libération est individuelle
🗂 Chapitres - extrait vidéo 2 - Guerre en Ukraine (24:18)
• 0'21 : Niveau 0 : Le grand méchant Putler a envahi l'Ukraine sans raison
• 1'17 : Niveau 1 : Explication "Heartland" (Mackinder) / Brzezinski (Grand Chessboard), Orient contre Occident
• 5'17 : Niveau 2 : Stratégie de tension artificielle, Kayfabe
• 8'31 : Niveau 3 : Restauration de l'empire Khazar (Igor Berkut / Sergey Glazyev)
• 13'28 : Niveau 4 : Interprétation hermétique et eschatologique
Vidéo complète
Sources :
- https://essentiel.news/entretien-entre-isabelle-bourgeois-et-icaros-les-cinq-niveaux-de-verite/
- https://youtu.be/--ZWafrQAsA
Marco : Vivons-nous dans une réalité virtuelle ? - 17 mai 2025
Extrait
Sources :
- https://tube.aquilenet.fr/w/gQtfMJUjLF4aTfYFRPnEN8
- https://cara.news/2025/05/16/marco-vivons-nous-dans-une-realite-virtuelle/
- https://tube.cara.news/w/9wQ93ESrNE2yDG8WWxm9w2
- https://essentiel.news/marco-vivons-nous-dans-une-realite-virtuelle/
Vidéo complète - 1h58
Sources :
- https://tube.cara.news/w/9wQ93ESrNE2yDG8WWxm9w2
- https://tube.aquilenet.fr/w/q3q9z7EphmuNLbS6gH5x6p
- https://cara.news/2025/05/16/marco-vivons-nous-dans-une-realite-virtuelle/
- https://essentiel.news/marco-vivons-nous-dans-une
Décrypter la religion secrète des puissants pour ne plus la subir... - Nov 2024
Source : https://youtu.be/J2ytwzUYSk0
Références
Le film Planet Lockdown :