Différences entre les versions de « Barbara Stiegler »
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== Sommes-nous en démocratie ? == | == 2022 == | ||
=== L'idéologie des biais cognitifs - 7 avril 2022 === | |||
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Source : | |||
* https://youtu.be/Z71oV00aqxk | |||
== 2021 == | |||
=== Sommes-nous en démocratie ? === | |||
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* min 30 de la vidéo sur Thinkerview : https://youtu.be/cIjbLK3w5Ks | * min 30 de la vidéo sur Thinkerview : https://youtu.be/cIjbLK3w5Ks | ||
== Un attachement très puissant à l'ordre en place == | === Un attachement très puissant à l'ordre en place === | ||
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* https://tube.aquilenet.fr/videos/watch/bf5ec575-52a1-492c-a36a-f1ef628da580 | * https://tube.aquilenet.fr/videos/watch/bf5ec575-52a1-492c-a36a-f1ef628da580 | ||
* vidéo sur Thinkerview : https://youtu.be/cIjbLK3w5Ks | * vidéo sur Thinkerview : https://youtu.be/cIjbLK3w5Ks | ||
== 2019 == | |||
=== « Il faut s'adapter » : sur un nouvel impératif politique === | |||
Source : [https://www.franceculture.fr/oeuvre/il-faut-sadapter-sur-un-nouvel-imperatif-politique France Culture] | |||
Extrait :<blockquote>D’où vient ce sentiment diffus, de plus en plus oppressant et de mieux en mieux partagé, d’un retard généralisé, lui-même renforcé par l’injonction permanente à s’adapter au rythme des mutations d’un monde complexe ? Comment expliquer cette colonisation progressive du champ économique, social et politique par le lexique biologique de l’évolution? | |||
La généalogie de cet impératif nous conduit dans les années 1930 aux sources d’une pensée politique, puissante et structurée, qui propose un récit très articulé sur le retard de l’espèce humaine par rapport à son environnement et sur son avenir. Elle a reçu le nom de «néolibéralisme» : néo car, contrairement à l’ancien qui comptait sur la libre régulation du marché pour stabiliser l’ordre des choses, le nouveau en appelle aux artifices de l’État (droit, éducation, protection sociale) afin de transformer l’espèce humaine et construire ainsi artificiellement le marché : une biopolitique en quelque sorte. | |||
Il ne fait aucun doute pour Walter Lippmann, théoricien américain de ce nouveau libéralisme, que les masses sont rivées à la stabilité de l’état social (la stase, en termes biologiques), face aux flux qui les bousculent. Seul un gouvernement d’experts peut tracer la voie de l’évolution des sociétés engoncées dans le conservatisme des statuts. Lippmann se heurte alors à John Dewey, grande figure du pragmatisme américain, qui, à partir d’un même constat, appelle à mobiliser l’intelligence collective des publics, à multiplier les initiatives démocratiques, à inventer par le bas l’avenir collectif. | |||
Un débat sur une autre interprétation possible du sens de la vie et de ses évolutions au cœur duquel nous sommes plus que jamais. | |||
(Présentation de l'éditeur)</blockquote> | |||
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Version actuelle datée du 4 juillet 2022 à 22:15
Barbara Stiegler, philosophe, directrice de recherche dans le champ de la philosophie politique et sur l’histoire des libéralismes et de la démocratie.
2022
L'idéologie des biais cognitifs - 7 avril 2022
Source :
2021
Sommes-nous en démocratie ?
Sources :
- https://tube.aquilenet.fr/videos/watch/cb58788d-95d2-46d1-8f44-71ebb8b56166
- min 30 de la vidéo sur Thinkerview : https://youtu.be/cIjbLK3w5Ks
Un attachement très puissant à l'ordre en place
Sources :
- https://tube.aquilenet.fr/videos/watch/bf5ec575-52a1-492c-a36a-f1ef628da580
- vidéo sur Thinkerview : https://youtu.be/cIjbLK3w5Ks
2019
« Il faut s'adapter » : sur un nouvel impératif politique
Source : France Culture
Extrait :
D’où vient ce sentiment diffus, de plus en plus oppressant et de mieux en mieux partagé, d’un retard généralisé, lui-même renforcé par l’injonction permanente à s’adapter au rythme des mutations d’un monde complexe ? Comment expliquer cette colonisation progressive du champ économique, social et politique par le lexique biologique de l’évolution?
La généalogie de cet impératif nous conduit dans les années 1930 aux sources d’une pensée politique, puissante et structurée, qui propose un récit très articulé sur le retard de l’espèce humaine par rapport à son environnement et sur son avenir. Elle a reçu le nom de «néolibéralisme» : néo car, contrairement à l’ancien qui comptait sur la libre régulation du marché pour stabiliser l’ordre des choses, le nouveau en appelle aux artifices de l’État (droit, éducation, protection sociale) afin de transformer l’espèce humaine et construire ainsi artificiellement le marché : une biopolitique en quelque sorte.
Il ne fait aucun doute pour Walter Lippmann, théoricien américain de ce nouveau libéralisme, que les masses sont rivées à la stabilité de l’état social (la stase, en termes biologiques), face aux flux qui les bousculent. Seul un gouvernement d’experts peut tracer la voie de l’évolution des sociétés engoncées dans le conservatisme des statuts. Lippmann se heurte alors à John Dewey, grande figure du pragmatisme américain, qui, à partir d’un même constat, appelle à mobiliser l’intelligence collective des publics, à multiplier les initiatives démocratiques, à inventer par le bas l’avenir collectif.
Un débat sur une autre interprétation possible du sens de la vie et de ses évolutions au cœur duquel nous sommes plus que jamais.
(Présentation de l'éditeur)