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(François Rollin : "Dire que Tignous est mort", France-Inter — le 13)
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== François Rollin : "Dire que Tignous est mort", France-Inter — le 13 ==
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== Norman G. Finkelstein : « Je suis… Gaza » — le 14 ==
== Norman G. Finkelstein : « Je suis… Gaza » — le 14 ==

Version du 15 janvier 2015 à 17:41

Actualité chargée ce moi-ci !

En voici quelques bribes qui nous ont marqué :

Patrick Viveret : Ne nous trompons pas de combat — le 10

Son article sur liberation.fr

Extraits :

« N’oublions pas non plus, comme notre ami Bernard Maris nous le rappelait souvent, qu’il y a un lien étroit entre ce que Joseph Stiglitz et Michel Aglietta nomment le «fondamentalisme de marché» et le fondamentalisme identitaire, dont la forme religieuse n’est que l’une des faces. Le Front national en France en exprime par exemple une version chauvine et xénophobe tout aussi dangereuse mais nourrie du même échec de politiques économiques destructrices de liens sociaux et culturels fondamentaux.

[…]

S’il est, comme ils l’ont montré tragiquement, des raisons de vivre qui peuvent devenir des raisons de mourir, il nous faut préserver leur victoire au-delà de la mort : un mouvement civique mondial est né à cette occasion, dont témoignent les rassemblements pacifiques sur toute la planète et la mobilisation inédite pour la liberté de la presse, un mouvement qui entend faire vivre pleinement le combat pour la liberté, la fraternité et la tolérance. C’est à ce mouvement mondial que la France doit contribuer. »

Lilian Thuram : « Nous sommes responsable aussi de ce qui s'est passé » — le 11

Deux sources possibles pour une même vidéo :

Boris Cyrulnick : son point de vue et son denier livre, Les âmes blessées — le 12

François Rollin : "Dire que Tignous est mort", France-Inter — le 13

Norman G. Finkelstein : « Je suis… Gaza » — le 14

Deux sources possibles pour les mêmes textes, images et vidéos :

Extrait :

« Dans les trois « posts » réunis ci-dessous, Norman G. Finkelstein, historien et politologue américain, référence internationale sur le conflit israélo-palestinien, réagit à l’affaire « Charlie Hebdo » de manière brève mais éloquente.

Juif, enfant de rescapés du ghetto de Varsovie et d’Auschwitz, le reste de sa famille ayant disparu dans les camps nazis, Norman Finkelstein avait déjà dénoncé l’incroyable arriération de la France en ce qui concerne l’éveil politique et la liberté d’expression, notamment la liberticide loi Gayssot (cf. cet extrait vidéo comportant le fameux « Que dire d’un pays qui considère BHL comme un philosophe ?! »).

L’engagement de Norman Finkelstein pour la cause palestinienne lui a coûté son métier et sa vocation. Parce qu’il avait minutieusement démonté un ouvrage pro-israélien d’Alan Dershowitz, un BHL américain qu’il révéla comme une imposture, Norman Finkelstein fut victime d’une cabale orchestrée par ledit Dershowitz, suite à laquelle il perdit son poste d’enseignant à l’Université De Paul de Chicago. Depuis, malgré son parcours universitaire exceptionnel (Doctorat à Princeton, Professeur dans plusieurs Universités américaines, auteur et conférencier de renommée internationale), il n’a pas pu retrouver de poste. »

Nicole Ferroni : "Puis l'homme s'est mis debout", France-Inter — le 14

Philippe Torreton : Dimanche, je voulais faire un câlin — le 15

Extraits :

« Dimanche nous étions dans le deuil, dans un processus de deuil, nous étions émus, ébranlés, choqués et nous voulions l’exprimer tous ensemble. Pour ma part le vrai message de cette marche était dans cette absence de message, c’est cela même qui en faisait sa grandeur et sa force.

[…]

Toutes les lois qui se préparent, les initiatives musclées qui soulèvent leurs fontes liberticides ne serviront à rien si l’on ne change pas radicalement de politique urbaine, si on ne réalise pas l’urgence d’une école de la République à taille humaine, c’est-à-dire capable de s’adapter aux multiples diversités des problèmes qu’elle rencontre sur le chemin de l’acquisition de connaissances. Aujourd’hui on lui demande beaucoup sans lui permettre de faire face.

Sans politique culturelle digne de ce nom nous fabriquons du citoyen isolé et peureux comme le dénonçait Oncle Bernard, Bernard Maris, le dernier qui faisait entendre une autre approche de l’économie dans les médias. Aujourd’hui des centaines de festivals de théâtre de jazz, de danse, de cirque etc. ferment par manque de subventions, l’inculture comme le sable des déserts progresse et avale tout, et c’est dans les dunes de ces déserts que s’entraînent les djihadistes.

Sans pensées neuves, nos réponses judiciaires fabriqueront sans cesse de l’incontrôlable et du dangereux dans nos maisons d’arrêt saturées. On continue à enfermer à tour de bras, on en est toujours à mettre au piquet.

Nous ne sommes pas encore disposés à comprendre que nous fabriquons le terreau de ces champignons vénéneux ; le mal vient d’ailleurs et nous voilà rassurés. »