Mattias Desmet/2024.08.12

Source : https://words.mattiasdesmet.org/p/the-riots-in-great-britain-a-dream

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Les émeutes en Grande-Bretagne - Un rêve pour demain

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Dear friends, followers, and critics from the very beginning,

This morning, on my first day back at work, my hands trembled as I lifted the screen of my computer. I saw queues of thousands of emails waiting. And I saw so many 'musts' coming at me that my 'wants' were banished to the most northern of all penal camps.

And I thought: I have to write something today. I have to write something about the riots in Great Britain; I have to write something for the Muslims and the ‘fascists’; to express my quiet longing that we might all laugh, eat, and drink together one evening.

I want to write something for the mischievous and intelligent eyes of Ahmet, who came to fix my lawnmower this weekend and only wanted to drink coffee after the machine was running again. And I want to write something for Amar, the assistant who, as caring as always, reminded me this morning to have my exam questions ready on time.

And I want to write something for the boys who are worried about the future of the West, who fear that Great Britain and Europe of the past will disappear due to mass migration, and who look on with powerless, sad eyes, wondering why their love for Christian culture is being labeled as ‘fascism’.

And I want to write something for 'the authorities' who are now crying out in all the newspapers that 'disinformation' is at the root of the riots and who are putting their words into action: prison sentences for women and children and for anyone inciting violence and hate.

Dear authorities, do you never wonder: what is your own role in the hate and violence? You fight ‘disinformation’ tooth and nail, but so far I haven’t heard you whisper a word about the 4000 pages of emails and other documents that were made public by a whistleblower in Germany, reducing the whole corona story to what it was: a bricolage of lies and cowardice, a coup by techno-totalitarianism, brimming with cynical contempt for humanity. Do you really think that a Thought Police and an Orwellian jailing Elon Musk will remove hatred from society?

To the media and politicians, I would say: set a good example for the public. Talk about those revelations in Germany every evening for a week and show that while you may have fed a dangerous illusion, you have the courage and sincerity to admit it. And finally, demand that our own Minister of Health allows his corona emails to be examined. The situation in Germany suggests why he refuses to do so, and it is your responsibility to hold him accountable.

This is the problem underlying outbursts of hate and violence in Europe, the Middle East, and Bangladesh: the government fails to fulfill its role as the body that should defuse the petty human sentiments that always exist between population groups. Neither Muslims, nor 'fascists', nor Christians, nor Jews trust 'the government'. And sadly, I must say: you don't give them much reason to. The unfortunate thing is that the frustration is often taken out on each other. They would do better to stand side by side and look at the government, saying: we can build a better government together, a government for all of us, in all our differences.

This morning, on my first day back at work after the holiday, I opened my eyes and thought: what kind of work would you really want to do? I saw a world before my dreaming open eyes: I actually want to grow pumpkins and zucchinis and sheep. And I want to saw firewood with my Japanese pull saws and prune willows and watch how little sheep mouths nimbly and skillfully strip willow leaves from twigs. And in the evening, I want to eat, drink, and sing around a big campfire with friends and neighbors at a long table.

But then I read about the riots and thought: I’ll just write this little piece. For Ahmet and Amar and all the fascists. But one day, after the holidays, I want to get up and say: I’m going to grow pumpkins and zucchinis and sheep, and saw wood, and eat and drink around campfires with people who all love each other. And then I only want to write about that.

Mattias

Chers amis, adeptes et critiques de la première heure,

Ce matin, pour mon premier jour de reprise du travail, mes mains ont tremblé lorsque j'ai soulevé l'écran de mon ordinateur. J'ai vu des files d'attente de milliers de courriels. Et j'ai vu tant d'"impératifs" s'imposer à moi que mes "désirs" ont été bannis dans le plus septentrional de tous les camps pénitentiaires.

Et je me suis dit : il faut que j'écrive quelque chose aujourd'hui. Je dois écrire quelque chose sur les émeutes en Grande-Bretagne ; je dois écrire quelque chose pour les musulmans et les "fascistes" ; pour exprimer mon désir silencieux que nous puissions tous rire, manger et boire ensemble un soir.

Je veux écrire quelque chose pour les yeux espiègles et intelligents d'Ahmet, qui est venu réparer ma tondeuse à gazon ce week-end et qui n'a voulu boire un café qu'une fois la machine remise en marche. Et je veux écrire quelque chose pour Amar, l'assistant qui, toujours aussi attentionné, m'a rappelé ce matin que mes questions d'examen devaient être prêtes à temps.

Et je veux écrire quelque chose pour les garçons qui s'inquiètent de l'avenir de l'Occident, qui craignent que la Grande-Bretagne et l'Europe d'autrefois ne disparaissent à cause des migrations massives, et qui regardent avec des yeux impuissants et tristes, en se demandant pourquoi leur amour pour la culture chrétienne est qualifié de "fascisme".

Et je veux écrire quelque chose pour "les autorités" qui crient maintenant dans tous les journaux que la "désinformation" est à l'origine des émeutes et qui passent de la parole aux actes : peines de prison pour les femmes et les enfants et pour tous ceux qui incitent à la violence et à la haine.

Chères autorités, ne vous demandez-vous jamais quel est votre propre rôle dans la haine et la violence ? Vous combattez la "désinformation" bec et ongles, mais jusqu'à présent, je ne vous ai pas entendu murmurer un mot sur les 4000 pages de courriels et autres documents qui ont été rendus publics par un lanceur d’alerte en Allemagne, réduisant toute l'histoire du Corona à ce qu'elle était : un bricolage de mensonges et de lâcheté, un coup d'État du techno-totalitarisme, débordant d'un mépris cynique pour l'humanité. Pensez-vous vraiment qu'une police de la pensée et un emprisonnement orwellien d'Elon Musk élimineront la haine de la société ?

Aux médias et aux hommes politiques, je dirais : donnez le bon exemple au public. Parlez de ces révélations en Allemagne tous les soirs pendant une semaine et montrez que si vous avez nourri une illusion dangereuse, vous avez le courage et la sincérité de l'admettre. Enfin, exigez de notre propre ministre de la santé qu'il permette l'examen de ses courriels Corona. La situation en Allemagne suggère pourquoi il refuse de le faire, et il est de votre responsabilité de lui demander des comptes.

C'est le problème qui sous-tend les explosions de haine et de violence en Europe, au Moyen-Orient et au Bangladesh : le gouvernement ne remplit pas son rôle d'organe chargé de désamorcer les sentiments humains mesquins qui existent toujours entre les groupes de population. Ni les musulmans, ni les "fascistes", ni les chrétiens, ni les juifs ne font confiance au "gouvernement". Et malheureusement, je dois dire que vous ne leur donnez pas beaucoup de raisons de le faire. Le malheur, c'est que la frustration est souvent reportée sur l'autre. Ils feraient mieux de se tenir côte à côte et de regarder le gouvernement en disant : nous pouvons construire ensemble un meilleur gouvernement, un gouvernement pour nous tous, dans toutes nos différences.

Ce matin, pour mon premier jour de travail après les vacances, j'ai ouvert les yeux et je me suis demandé quel genre de travail j'aimerais vraiment faire. J'ai vu un monde devant mes yeux ouverts et rêveurs : j'ai envie de cultiver des citrouilles, des courgettes et élever des moutons. Et je veux scier du bois de chauffage avec mes scies japonaises, tailler des saules et regarder comment les petites bouches des moutons détachent habilement les feuilles de saule des brindilles. Et le soir, je veux manger, boire et chanter autour d'un grand feu de camp avec des amis et des voisins autour d'une longue table.

Puis j'ai lu des articles sur les émeutes et je me suis dit : je vais écrire ce petit texte. Pour Ahmet et Amar et tous les fascistes. Mais un jour, après les vacances, je veux me lever et dire : je vais cultiver des citrouilles, des courgettes, élever des moutons, scier du bois, manger et boire autour de feux de camp avec des gens qui s'aiment tous. Et ensuite, je ne veux écrire que sur cela.

Mattias

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Traduction avec l'aide de deepl.com



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